jueves, 7 de julio de 2011

SENADOR Y ALCALDE SOCIALISTA MAHÉAS: ¿OTRO ACUSADO DE AGRESIÓN SEXUAL?

Le PS étudie le cas du sénateur Mahéas, condamné pour agression sexuelle

LEMONDE.FR | 07.07.11 | 19h37

Jacques Mahéas, pris en photo lors d'un rassemblement à Neuilly-sur-Marne en 2005.

Jacques Mahéas, pris en photo lors d'un rassemblement à Neuilly-sur-Marne en 2005.AFP/STEPHANE DE SAKUTIN

Jacques Mahéas, sénateur et maire socialiste de Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis) comparaît, vendredi 8 juillet, devant la commission nationale des conflits du PS qui doit se prononcer sur une éventuelle procédure d'exclusion à son encontre. L'élu a été condamné le 26 juin 2008 pour agression sexuelle à quatre mois d'emprisonnement avec sursis, une peine ramenée à 10 000 euros en appel. Lui s'est toujours dit innocent.

Le porte-parole du PS, Benoît Hamon, a demandé l'exclusion de M. Mahéas. Il a indiqué jeudi 7 juin sur RMC que la séance de commission des conflits du parti serait "une audience contradictoire tout ce qu'il y a de plus sérieux". "Le sénateur Mahéas a été condamné en appel pour agression sexuelle, je pense qu'il y a là des paroles, un engagement et des comportements qui sont incompatibles avec les valeurs du Parti socialiste", a-t-il ajouté.

Les premiers éléments de cette affaire remontent à l'été 2002. Deux employées de la mairie de Neuilly-sur-Marne dénoncent le même type d'actes : baisers forcés, attouchements sur les seins et/ou les fesses. L'une des deux femmes s'est finalement retirée de la procédure.

Selon l'autre accusatrice, le maire se serait livré pendant des mois à du harcèlement sexuel. Profitant de la situation familiale précaire et des horaires tardifs de cette employée, il l'aurait embrassée de force sur la bouche et se serait livré à des attouchements, le soir après la fermeture des bureaux.

La victime de harcèlement a récemment témoigné, dans une vidéo mise en ligne vendredi 3 juin, par des associations féministes.

Le 26 juin 2008, le tribunal correctionnel de Paris condamne Jacques Mahéas, réélu maire un mois auparavant. L'élu socialiste refuse la décision de justice et fait appel.

Lors de son procès en appel, en juin 2009, l'édile déclare qu'il est victime d'"une vengeance personnelle" de la part d'une employée fragile psychologiquement, s'estimant peu considérée après de longues années au service de la mairie. Celle-ci, selon lui, aurait tenté "un chantage" pour faire embaucher son fils par la municipalité.

Deux ans plus tard, interrogé par Le Monde.fr, Jacques Mahéas assure qu'il a été la victime d'un "complot" mené par un élu local de gauche. "Je ne suis pas coupable de harcèlement sexuel", affirme-t-il.

Sa condamnation est devenue définitive après le rejet, en mars 2010, de son pourvoi devant la Cour de cassation.

Le Monde.fr

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