jueves, 30 de junio de 2011

ZARANDEADO SARKO

Sarkozy physiquement pris à partie lors d'un bain de foule

LEMONDE.FR avec AFP | 30.06.11 | 13h54 • Mis à jour le 30.06.11 | 16h31

Nicolas Sarkozy a été agrippé par un homme, jeudi 30 juin, alors qu'il saluait des habitants lors d'une visite à Brax, dans le Lot-et-Garonne. Le chef de l'Etat était en train de serrer les mains de personnes rassemblées derrière une barrière de sécurité lorsqu'un homme, qui faisait mine de tendre la main, l'a brusquement saisi par la veste à l'épaule et l'a attiré vers lui en le déséquilibrant.

L'homme a aussitôt été plaqué à terre par des membres des services de sécurité, tandis que Nicolas Sarkozy reprenait contenance et poursuivait son bain de foule. L'individu, âgé de 32 ans et demeurant dans le Lot-et-Garonne, a été placé en garde à vue à la gendarmerie d'Agen, où une enquête a été ouverte. Il n'est pas connu des services de sécurité. Une enquête devra déterminer comment il a pu déjouer le service de sécurité du chef de l'Etat et quelles étaient ses motivations.

VILLEPIN : "CE SONT LES VICISSITUDES DE LA VIE POLITIQUE"

Selon une source judiciaire, les faits peuvent être qualifiés en violences aggravées du fait de la qualité de dépositaire de l'autorité publique du chef de l'Etat. Si c'est le cas, l'homme risque jusqu'à trois ans de prison et de 45 000 euros d'amende. L'Elysée n'a pas souhaité réagir, mais l'entourage du président a précisé qu'il ne porterait pas plainte. Lors d'un déplacement à Auch, dans le département voisin du Gers, l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a déclaré: "Ce sont les vicissitudes de la vie politique, que je sache, et fort heureusement, la République n'a pas été mise en danger".

Ce n'est pas la première fois que Nicolas Sarkozy est bousculé lors d'un déplacement. Lors d'une cérémonie de voeux dans la Manche, en janvier 2009, le cortège présidentiel avait été bousculé, mais pas Nicolas Sarkozy lui-même. Le préfet et un haut responsable policier du département avaient ensuite été limogés. En 2008, au salon de l'agriculture, le chef de l'Etat avait été apostrophé par un homme qui refusait de lui serrer la main. "Tu ne me touches pas, tu me salis", avait lancé l'homme. Réplique de Nicolas Sarkozy: "Alors casse-toi, pauv' con."

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