viernes, 2 de septiembre de 2011

WIKILEAKS SIN LÍMITES

WikiLeaks publie l'intégralité des 250 000 câbles diplomatiques américains

LEMONDE.FR | 02.09.11 | 07h59 • Mis à jour le 02.09.11 | 09h07

La page "cablegate" de WikiLeaks.

La page "cablegate" de WikiLeaks.AP/RICHARD DREW

WikiLeaks, le site spécialisé dans la publication de documents confidentiels, a publié dans la nuit de jeudi à vendredi 2 septembre la base de données complète et non expurgée des 250 000 câbles diplomatiques américains en sa possession. L'an dernier, le site avait communiqué à cinq journaux partenaires, dont Le Monde, ces documents confidentiels.

Une partie des câbles, utilisée par ces journaux pour leurs articles, avait alors été mise en ligne sur WikiLeaks, mais dans une version expurgée des noms des informateurs des ambassades américaines, lorsque la publication de ces noms pouvait mettre ces personnes en danger. RIESGO MUY DISCUTIBLE SEGÚN LOS CASOS. Le document publié cette nuit comporte en revanche les câbles dans leur intégralité, sans aucun nom masqué. AVALANCHA DE RIESGOS NUEVOS

Jeudi, le site avait lancé un sondage géant auprès du million de personnes qui suivent son compte Twitter, leur demandant s'il devait publier ces documents. Les internautes sondés – pour la plupart des admirateurs ou sympathisants de WikiLeaks – avaient répondu "oui" à une écrasante majorité. Mais cette publication précipitée a surtout été dictée par les révélations du magazine allemand Freitag, qui affirmait en fin de semaine dernière que les versions intégrales des câbles diplomatiques étaient disponibles en ligne et aisément décryptables.

Ces derniers jours, plusieurs personnes et journaux, dont Le Monde, ont pu vérifier que les câbles étaient bien disponibles sur Internet, dans un fichier protégé par un mot de passe. Mais ce mot de passe était relativement simple à découvrir : il avait été publié dans un livre écrit par des journalistes du Guardian relatant comment le quotidien britannique avait travaillé avec WikiLeaks. Depuis la révélation de cette "fuite", WikiLeaks accuse le Guardian de ne pas avoir respecté les procédures de sécurité et le rend responsable de la publication des câbles. ARGUMENTO QUE SE VUELVE AHORA CONTRA WIKILEAKS

Mais pour le grand quotidien britannique, aucune faute n'a été commise : le journal explique que lorsque les documents lui ont été transmis, Julian Assange, le cofondateur de WikiLeaks leur avait assuré que le fichier ne resterait en ligne que quelques heures sur un serveur sécurisé. "Ce que Assange ne nous a pas dit, c'est qu'il n'avait pas suivi les pratiques normales de sécurité informatique en utilisant un nouveau mot de passe pour l'échange de fichiers, mais qu'il avait pris un mot de passe déjà utilisé par les membres de WikiLeaks", écrit le quotidien. WikiLeaks n'a en revanche fourni aucune explication sur la manière dont le fichier encrypté a pu être publié sur Internet. Y MIENTRAS TANTO ¿QUÉ DICE/HACE ASSANGE? ¿POR QUÉ NO LANZA LA PROMETIDA FILTRACIÓN CONTRA UNA GRAN FIRMA DE LAS FINANZAS? ¿DÓNDE ESTÁ? ¿SE ENCUENTRA A SALVO DE POLICÍAS, FISCALES Y JUECES Y DE LOS SERVICIOS DE SEGURIDAD DE EEUU? ¿SIGUE CONTROLANDO Y DECIDIENDO TODO EN WIKILEAKS?

Le Monde.fr

No hay comentarios:

Publicar un comentario