2011 – OCTUBRE
Les dix leçons de
l'intervention de Nicolas Sarkozy
LEMONDE.FR | 27.10.11 | 23h33 • Mis à jour le
28.10.11 | 10h05
Sarkozy s’explique sur la crise : l’émission en
intégralité VidéoLCIWAT sélectionnée dans Actualité
L'intégrale de l'intervention télévisée "Face à la
crise"
Pour
sa première intervention télévisée depuis février 2011, Nicolas Sarkozy s'est
posé en pédagogue et en protecteur. Il a cherché une voie médiane entre la
rigueur ("Nous dépensons trop") et la sauvegarde du modèle social
français (droit à la santé, l'indemnisation chômage et des retraites).
Annonçant
un nouveau plan d'économies et une croissance en berne (1 % en 2012, soit 6 à 8
milliards d'euros d'économies supplémentaires), il s'est placé en président au
travail, faisant une précision inédite sur son entrée en campagne : "Le
débat sur ma candidature sera tranché fin janvier, début février."
>> Lire l'analyse de Françoise Fressoz, en chat sur
Le Monde.fr : "Nicolas Sarkozy a cherché à noyer son bilan dans une crise
européenne et planétaire"
1. "Accepter
la Grèce dans l'euro a été une erreur"
Nicolas
Sarkozy a d'emblée affirmé qu'il fallait soutenir la Grêce, car sinon, "c'est
la totalité de la zone euro qui risquait en cascade d'être emportée".Mais
il a ensuite donné des précisions importantes sur sa vision de l'Europe : "Ni
Mme Merkel ni moi n'étions en fonction
lorsqu'on a décidé de faire rentrer la Grèce dans l'euro [en 2001]. (...) Ce
fut une erreur", a-t-il
dit. Plus tard, critiquant les institutions européennes, il a plaidé pour "plus d'intégration économique au sein de la zone
euro", mais moins d'intégration politique dans l'Europe des
27.
2. Les 35 heures et les retraites, "erreurs" socialistes dénoncées sans relâche
Nicolas Sarkozy n'a eu de cesse
d'imputer les difficultés actuelles de la France à des "erreurs" passées : "Quand
en 1983, on a expliqué aux Français qu'on pouvait passer à la retraite à 60
ans, les Allemands, eux, faisaient l'inverse (...) et quand en France, on a
fait les 35 heures, M. Schroeder, pourtant socialiste, faisait l'inverse…",
a lancé le chef de l'Etat, revenant à plusieurs reprises sur ces deux points.
Une réthorique qu'il emploie volontiers lors de ses déplacements en France.
3. Il faut "de nouveau encadrer les banques et bonus des
traders"
Le chef de l'Etat n'a pas hésité
non plus à critiquer ouvertement les banques, affirmant qu'en 2008, elles ont "fait
n'importe quoi", notamment
en investissant dans les subprimes. Il a repris
la rhétorique développée dans son discours de Toulon en 2008 sur l'encadrement
de la finance et des banques : il a promis que "les
bonus et les rémunérations des traders rentrent enfin dans des pratiques
normales" d'ici
à l'été 2012. Nous avons demandé aux banques que la "quasi-totalité
de leurs fonds propres servent à l'augmentation de leurs fonds propres, plutôt
qu'à la rémunération de leurs actionnaires", a-t-il dit, sans préciser
comment mettre en œuvre ce volontarisme politique.
4. Il faut de la "gestion rigoureuse" mais pas de "rigueur"
Il y
a une "différence" entre ces deux concepts, a plaidé M.
Sarkozy, en référence aux plans de rigueur avec réduction des dépenses
publiques dans d'autres pays. "La preuve,
c'est que nous n'avons pas connu les manifestations de nos voisins...", a-t-il dit, en référence aux
"indignés". "Il ne faut pas passer de
l'insouciance à la déprime totale", a-t-il plaidé, cherchant à
dessiner un chemin médian, n'assumant ni la rigueur ni la poursuite des
déficits.
5. L'Allemagne reste le modèle avec qui "converger"
La
convergence avec l'Allemagne a été évoquée plusieurs fois, M. Sarkozy jugeant
par exemple : "Ça n'a pas de sens que nous
n'ayons pas les mêmes taux d'imposition avec l'Allemagne." Le rapprochement fiscal avec
l'Allemagne a déjà fait l'objet d'une étude en 2010, mais le chef de l'Etat a
détaillé les autres points de convergence : "L'impôt sur le bénéfice des
sociétés, la TVA, des échanges d'informations, une fiscalité du patrimoine qui
soit la même."
6. Il faut refuser la "démondialisation", mais chercher "la réciprocité"
Nicolas
Sarkozy a une fois de plus cherché une voie médiane : il a jugé que "la
question des bannières douanières n'a aucun sens", et critiqué la"démondialisation", mais il a aussi critiqué la
mondialisation, dénoncée par Arnaud Montebourg, Jean-Luc Mélenchon ou Marine Le
Pen. Il a notamment plaidé pour la "réciprocité" dans les échanges
internationaux, rappelant Martine Aubry, qui parlait de "juste échange". Il a surtout évoqué, sans
l'appeler ainsi, une forme de TVA pour réguler les "importations" qui ne respecteraient pas les normes
européennes, un concept ressemblant à la "TVA sociale".
Un sujet qui sera "sur la table" en 2012.
7. Il faudra "6 à 8 milliards d'économies"
supplémentaires en 2012
L'une
des principales annonces de la soirée aura été l'officialisation par M. Sarkozy
de la révision de la croissance et d'un nouveau plan d'économies. Prévue à 1,75
%, elle est révisée à 1 %, ce qui implique "6 à 8 milliards d'euros" de
moins dans le budget 2012.
Toutefois,
M. Sarkozy a exclu une augmentation "généralisée" de la TVA qui "pèserait
sur le pouvoir d'achat", n'excluant
pas une hausse ciblée. Nicolas Sarkozy a par ailleurs martelé qu'il n'avait "pas
été élu pour augmenter les impôts", ce qui pose question, la pression
fiscale ayant bel et bien augmenté sous son mandat.
8. Les fonctionnaires sont plus "protégés" que les autres
Nicolas
Sarkozy a, comme déjà récemment, distingué travailleurs du public et du privé : "Quand on est ouvrier et qu'il y
a du chômage partiel, le salaire est impacté par la crise, dire ça, ce n'est
pas insulter les fonctionnaires (...)". Dans notre pays, on a trop souvent
cédé à la rue", a-t-il ajouté.
"Il faut moins de
fonctionnaires, mais mieux payés", a lancé le président, reprenant un axe déjà utilisé de longue date. Et
il a taclé une proposition de François Hollande : "Quand
j'entends dire qu'il faudra embaucher 60 000 enseignants de plus, mais où
est-ce qu'on va trouver l'argent ?"
9. L'affaire Karachi, c'est de la "calomnie"
Interrogé
sur l'affaire Karachi, qui éclabousse plusieurs de ses proches, et sur les
soupçons de financement illicite pendant la campagne présidentielle de 1995, le
chef de l'Etat a répondu froidement, acceptant la "transparence" mais pas la "calomnie" : "Cela fait bientôt 17 ans,
est-ce-que vous imaginez que s'il y avait quoi que ce soit à reprocher à M.
Balladur, on ne l'aurait pas trouvé en 17 ans ?", a-t-il demandé, avant de
répéter son "soutien" à son "ami" Nicolas Bazire, ancien
directeur de cabinet de M. Balladur à Matignon et mis en examen. "Naturellement, il ne sortira rien de cela et tout
le monde le sait", a-t-il
dit.
10. "Tous les candidats du système
ont été battus"
Sur
les affaires, puis dans sa conclusion, Nicolas Sarkozy a cherché à se poser en
victime, notamment des médias. Il a lui-même cité l'affaire Clearstream, l'affaire Bettencourt et les
soupçons de financement illicite de sa campagne ou les rumeurs sur son couple,
comme autant d'atteintes le visant comme homme politique. Enfin, il a aussi cherché à se
poser en outsider, comme s'il n'était pas sortant : "Avez-vous
oublié que tous les candidats du système, même quand je les ai soutenus, ont
été battus ?" a-t-il
demandé, avec une référence à Edouard Balladur.
Le Monde.fr
La crisis del euro
Sarkozy: "Se hablaba
de España como de un milagro, pero ahora nadie quiere estar en su lugar"
El presidente francés recurre al caso español
para advertir de que un país que no controla sus gastos no es independiente.-
Un portavoz del Elíseo dice que el discurso del mandatario no es
"despectivo"
EL PAÍS / EFE | París 25/10/2011
El
presidente francés, Nicolas Sarkozy, ha afirmado hoy que España ha sido un país
considerado como un "milagro" por su fuerte crecimiento durante los
años de boom inmobiliario, pero que ahora nadie querría estar en su situación.
"Durante décadas, se ha hecho como si uno se pudiera exonerar de las
reglas del sentido común, y los países que no se han despertado a tiempo son
países que ahora no pueden afrontar la situación", ha comentado Sarkozy,
al aludir a la crisis económica, en un discurso público en Carcasona (sur de
Francia).
"Mirad
cómo cambian las cosas de rápido -ha añadido-. Se hablaba de España como de un
milagro hace dos o tres años. Se hablaba de Irlanda como de un Eldorado. ¿Quién
querría ahora estar en esa situación?". Así, ha insistido en que "un
país que no hace el esfuerzo para controlar sus gastos es un país que ha dejado
de ser independiente".
El
portavoz del Ministerio francés de Exteriores, Bernard Valero, ha precisado
posteriormente en declaraciones a Efe que ese discurso no debe considerarse
"despectivo", porque lo importante para los dos países, "tal y
como ha reiterado el propio Sarkozy, es unir esfuerzos y trabajar mano a mano para
salir de la crisis".
"La
prioridad para todos los países europeos, y en este contexto para Francia y
España, es seguir trabajando juntos más que nunca para definir las soluciones a
los problemas económicos y financieros actuales. Es lo que hemos hecho hasta
ahora y es lo que seguiremos haciendo mañana" en la cumbre extraordinaria
de Bruselas, añadió.
Valero
quiso hacer hincapié en que Francia "reitera su reconocimiento y su alta
valoración a los esfuerzos del Gobierno español dedicados a responder a una
crisis que afecta no solo a España, sino a todos los países europeos".
El
portavoz subrayó: "Estamos en una etapa de movilización general de todos
los esfuerzos y buenas voluntades, y en ese contexto el único objetivo es salir
de la crisis" para reanudar el crecimiento y el desarrollo económico.
Sarkozy,
que con la canciller alemana, Angela Merkel, encabeza la negociación para
tratar de llegar a un acuerdo para restablecer la confianza en la zona euro,
también pronunció en la cumbre del pasado domingo en Bruselas palabras
referidas a España, pero en otro sentido. Entonces aseguró
que la economía española había salido de la zona de riesgo de verse arrastrada por el efecto
contagio de la suspensión de pagos de Grecia.
Esta frase
la pronunció el presidente francés al término del Consejo Europeo celebrado en
Bruselas. Sarkozy, cuyo partido pertenece a la misma familia ideológica que el
PP español, tuvo el pasado domingo exquisito cuidado en no inmiscuirse en la
campaña electoral española y atribuyó los méritos de España, por igual, tanto a
los "enormes esfuerzos" del presidente español, José Luis Rodríguez Zapatero,
como a la "responsabilidad" del líder de la oposición, Mariano Rajoy.
Por
contra, la canciller alemana, Angela Mérkel, no habló sobre España en la Cumbre
de Bruselas. Sin embargo, el día anterior, sus palabras no favorecieron al
Gobierno español. En un acto con las juventuds de su partido el pasado sábado,
Merkel reclamó nuevos ajustes al Ejectutivo de Zapatero. "España ha hecho
mucho, pero probablemente tendrá que hacer mucho más para restaurar la
confianza de los mercados", advirtió.
Fuentes de
Moncloa replicaron luego a la canciller alemana recordando que España ha tomado
"medidas adicionales" para asegurar el cumplimiento del objetivo de
déficit público, fijado este año en el 6%. "El esfuerzo suplmentario que
reclama Merkel ya se ha hecho", subrayaron las mismas fuentes.

Hollande ganó las elecciones internas del domingo 9 pero la
estrella no fue él sino el joven Arnaud Montebourg y dice Miguel Mora que
“ganará a Sarkozy si ambos se enfrentan en mayo” aunque “también ganaría
Aubry”. Pero el mismo corresponsal se descalifica como oráculo al afirmar que
“Royal ha ido de menos a más” cuando llegado el escrutinio fue exactamente al
revés. Pero gane quien gane el tercero en votos parece el más
interersante: Armand Montebourg, según
Mora “el idealismo antisistema, estilo ‘indignados’, y su neoproteccionismo no
sólo gusta a los populistas. La tesis es
que la política debe tomar el control de los bancos y del sistema
financiero y acabar con la globalización que sólo perjudica a ·la ingenua
Europa·.”
Habrá que ver. Pero lo más interesante, ya, es el estreno de
unas primarias abiertas decidido por el PS por primera vez. “Pueden votar todos
aquellos ciudadanos que paguen un euro, incluso los menores de 18 que cumplan
antes de mayo próximo, y firmen una pequeña carta de adhesión a los valores de
la izquierda y de la República.”
Top of the
Agenda: Senate Targets China's Currency Policy
¿GUERRA
COMERCIAL EEUU-CHINA?
The U.S. Senate passed legislation
yesterday that would tax the goods of countries with "misaligned"
currencies (WSJ). The bipartisan measure is meant to
target China, a trading partner that the United States has routinely criticized
for devaluing its currency. China warned that such a move could instigate a trade
war (BBC) between the nations.
U.S. officials have argued that by
holding down the yuan, China is able to keep its exports inexpensive for U.S.
consumers, thus undermining the U.S. manufacturing sector. The measure has
gained traction because of the perception that China's alleged unfair trade
advantage (NYT) is allowing it to steal U.S. jobs,
contributing to an already-bleak employment outlook.
However, leaders in the House of
Representatives have voiced strong
opposition (Politico) to the bill, indicating that it
will likely not be taken up by legislators in that chamber. The White House has
not taken an official stance, but has cautioned that the bill could be
inconsistent with World Trade Organization rules.
Analysis
This Independent Task Force report
encourages the Obama administration and Congress to adopt a "pro-America"
trade policy that brings to more Americans the
benefits of global engagement.
The aftermath of the Great
Depression saw a burst of competitive
currency devaluations and protectionism that undermined confidence in an open global economy.
As countries recover from the financial crisis today, they need to heed the
lessons of the past and avoid the policies of the 1930s, writes Liaquat Ahamed
in Foreign Affairs.
Sizeable trade
and currency imbalances between China and the United
States have fueled tensions over China's exchange-rate policies vis-à-vis the
dollar and intensified debate over the proposed remedies to the problem,
explains this CFR Backgrounder.
MIDDLE EAST
U.S. Accuses
Iran of Plot to Kill Saudi Ambassador
ALIANZA TERRORISTA DE IRÁN Y CARTEL DE DROGAS MEXICANO CONTRA
EMBAJADOR SAUDÍ EN WASHINGTON Y EMBAJADAS SAUDÍES Y EMBAJADAS DE ARABIA SAUDÍ E
ISRAEL EN ARGENTINA: EPISODIOS DE UNA LARGA CADENA
The United States accused Iranian
officials of plotting with an assumed Mexican
drug cartel (NYT) to assassinate Saudi Arabia's
ambassador in Washington, and blow up the Israeli embassy in Washington and the
Saudi and Israeli embassies in Argentina. Iran denied the accusations.
Iran's
ambitions as a regional power and links to suspected terrorist groups pose stiff
challenges to its neighbors and the world. These are magnified by upheaval in
the Middle East and tensions within the Iranian regime, explains this CFR
Crisis Guide.
INTERCAMBIO DESIGUAL PERO INTERCAMBIO AL FIN ENTRE ISRAEL
Y HAMAS
ISRAEL: Israel and Hamas, the militant group that controls the
Gaza Strip, agreed to a prisoner swap (al-Jazeera), in which Israel will free over
one thousand Palestinians in exchange for an Israeli soldier, Gilad Shalit, who
was captured by Hamas in 2006.
.DISCURSO PRONUNCIADO POR STEVE JOBS EN LA UNIVERSIDAD DE STANFORD –
2005 –
Tengo el honor de estar
hoy aquí con ustedes en su comienzo en una de las mejores universidades del
mundo. La verdad sea dicha, yo nunca me gradué. En realidad, esto es lo más
cerca que jamás he estado de una graduación universitaria. Hoy les quiero
contar tres historias de mi vida. Nada especial. Sólo tres historias. NARRADOR
DE SÍ MISMO, MAESTRO DE VIDA
La primera historia versa
sobre "conectar los puntos".
Dejé la Universidad de
Reed tras los seis primeros meses, pero después seguí vagando por allí otros 18
meses, más o menos, antes de dejarlo del todo. Entonces, ¿por qué lo dejé?
SABER DEJAR
Comenzó antes de que yo
naciera. Mi madre biológica SUGIERE QUE TUVO OTRA era una estudiante joven y
soltera, y decidió darme en adopción. Ella tenía muy claro que quienes me
adoptaran tendrían que ser titulados universitarios, de modo que se preparó
todo para que al nacer fuese adoptado por un abogado y su mujer. Solo que
cuando yo nací decidieron a último momento que lo que de verdad querían era una
niña. Así que mis padres, que estaban en lista de espera, recibieron una
llamada a medianoche preguntando:
“Tenemos un niño no
esperado; ¿lo queréis?”
“Por supuesto”, dijeron
ellos.
Mi madre biológica se
enteró de que mi madre no tenía título universitario, y que mi padre ni
siquiera había terminado el bachillerato, así que se negó a firmar los
documentos de adopción. Sólo cedió, meses más tarde, cuando mis padres
ADOPTIVOS prometieron que algún día yo iría a la universidad. Y 17 años más
tarde fui a la universidad. Pero descuidadamente elegí una universidad que era
casi tan cara como Stanford, y todos los ahorros de mis padres, de clase
trabajadora, los estaba gastando en mi matrícula. Después de seis meses, no le
veía propósito alguno. No tenía idea de qué quería hacer con mi vida, y menos
aún de cómo la universidad me iba a ayudar a averiguarlo. Y me estaba gastando
todos los ahorros que mis padres habían conseguido a lo largo de su vida. Así
que decidí dejarlo, y confiar en que las cosas saldrían bien.
En su momento me dio
miedo, pero en retrospectiva fue una de las mejores decisiones que nunca haya
tomado. En el momento en que lo dejé, ya no fui más a las clases obligatorias
que no me interesaban y comencé a meterme en las que parecían interesantes. No
era idílico. No tenía dormitorio, así que dormía en el suelo de las
habitaciones de mis amigos, devolvía botellas de Coca Cola por los 5 céntimos
del envase para conseguir dinero para comer, y caminaba más de 10 kilómetros
los domingos por la noche para comer bien una vez por semana en el templo de
los Hare Krishna. Me encantaba. Y muchas cosas con las que me fui topando al
seguir mi curiosidad e intuición resultaron no tener precio más adelante. Les
daré un ejemplo.
En aquella época la
Universidad de Reed ofrecía la que quizá fuese la mejor formación en caligrafía
del país. En todas partes del campus, todos los pósters, todas las etiquetas de
todos los cajones, estaban bellamente caligrafiadas a mano. Como ya no estaba
matriculado y no tenía clases obligatorias, decidí asistir al curso de
caligrafía para aprender cómo se hacía. Aprendí cosas sobre el serif y
tipografías sans serif, sobre los espacios variables entre letras, sobre qué
hace realmente grande a una gran tipografía. Era sutilmente bello, histórica y
artísticamente, de una forma que la ciencia no puede capturar, y lo encontré
fascinante. Nada de esto tenía ni la más mínima esperanza de aplicación
práctica en mi vida. Pero diez años más tarde, cuando estábamos diseñando el
primer computador Macintosh, recordé todo eso. Y diseñamos el Mac con eso en su
esencia. Fue el primer computador con tipografías bellas. Si nunca me hubiera
dejado caer por aquél curso concreto en la universidad, el Mac jamás habría
tenido múltiples tipografías, ni caracteres con espaciado proporcional. Y como
Windows no hizo más que copiar el Mac, CRÍTICA FRONTAL A WINDOWS … O ELOGIO DE
PRAGMATISMO DE WINDOWS es probable que ningún computador personal los tuviera
ahora. Si nunca hubiera decidido dejarlo, no habría entrado en esa clase de
caligrafía y los computadores personales no tendrían la maravillosa NO TANTO!
tipografía que poseen.
Por supuesto, era
imposible conectar los puntos mirando hacia el futuro cuando estaba en clase,
pero fue muy, muy claro al mirar atrás diez años más tarde. Lo diré otra vez:
no puedes conectar los puntos hacia adelante, sólo puedes hacerlo hacia atrás.
Así que tienen que confiar en que los puntos se conectarán alguna vez en el
futuro. CONFIANZA MISTICA, PROVIDENCIALISTA Tienes que confiar en algo, tu
instinto, el destino, la vida, el karma, lo que sea.
Esta forma de actuar
nunca me ha dejado tirado, y ha marcado la diferencia en mi vida.
Mi segunda historia es
sobre el amor y la pérdida.
Tuve suerte, supe pronto
en mi vida qué era lo que más deseaba hacer. Woz y yo creamos Apple en el
garaje de mis padres cuando tenía 20 años. Trabajamos mucho, y en diez años
Apple creció de ser sólo nosotros dos a ser una compañía valorada en dos mil
millones de dólares y 4.000 empleados. Hacía justo un año que habíamos lanzado
nuestra mejor creación —el Macintosh— un año antes, y hacía poco que había
cumplido los 30. Y me despidieron. ¿Cómo te pueden echar de la empresa que tú
has creado? SUELE OCURRIR A OTROS Bueno, mientras Apple crecía, contratamos a
alguien que yo creía muy capacitado para llevar la compañía junto conmigo, y
durante el primer año, más o menos, las cosas fueron bien. Pero luego nuestra
perspectiva del futuro comenzó a ser distinta y finalmente nos apartamos completamente.
Cuando eso pasó, nuestra Junta Directiva se puso de su parte. Así que a los 30
estaba fuera. Y de forma muy notoria. Lo que había sido el centro de toda mi
vida adulta se había ido y fue devastador. Realmente no supe qué hacer durante
algunos meses. Sentía que había dado de lado a la anterior generación de
emprendedores, que había soltado el testigo en el momento en que me lo pasaban.
Me reuní con David Packard [de HP] y Bob Noyce [Intel], e intenté disculparme
por haberloS fastidiado tanto. Fue un fracaso muy notorio, e incluso pensé en
huir del valle [Silicon Valley]. Pero algo comenzó a abrirse paso en mí, aún
amaba lo que hacía.
El resultado de los
acontecimientos en Apple no había cambiado eso ni un ápice. Había sido
rechazado, pero aún estaba enamorado. Así que decidí comenzar de nuevo. No lo
vi así entonces, pero resultó ser que el que me echaran de Apple fue lo mejor
que jamás me pudo haber pasado. PARADOJA Y, UNA VEZ MÁS, PROVIDENCIALISMMO
Había cambiado el peso del éxito por la ligereza de ser de nuevo un
principiante, menos seguro de las cosas. Me liberó para entrar en uno de los
periodos más creativos de mi vida.
Durante los siguientes
cinco años, creé una empresa llamada NeXT, otra llamada Pixar, y me enamoré de
una mujer asombrosa INNOMINADA . POR QUÉ LO ASOMBRABA? que se convertiría
después en mi esposa. Pixar llegó a crear el primer largometraje animado por
ordenador, Toy Story, y es ahora el estudio de animación más exitoso del mundo.
En un notable giro de los acontecimientos, Apple compró NeXT, yo regresé a
Apple y la tecnología que desarrollamos en NeXT es el corazón del actual
renacimiento de Apple. Y Laurene AHORA NOMBRADA y yo tenemos una maravillosa
familia. NO IDENTIFICADA EN SUS COMPONENTES
Estoy bastante seguro de
que nada de esto habría ocurrido si no me hubieran echado de Apple.
PROVIDENCIALISMO, OTRA VEZ Creo que fue una medicina horrible, pero supongo que
el paciente la necesitaba. A veces, la vida te da en la cabeza con un ladrillo.
No pierdan la fe. Estoy convencido de que la única cosa que me mantuvo en
marcha fue mi amor por lo que hacía. Tienen que encontrar qué es lo que aman.
AMAR, ACCIÓN Y DECISIÓN PRIMORDIAL Y esto vale tanto para su trabajo como para
sus amantes. El trabajo va a llenar gran parte de su vida, y la única forma de
estar realmente satisfecho es hacer lo que consideren un trabajo genial. Y la
única forma de tener un trabajo genial es amar lo que hacen. Si aún no lo han
encontrado, sigan buscando. No se conformen.
Como en todo lo que tiene
que ver con el corazón, lo sabrán cuando lo hayan encontrado. Y como en todas
las relaciones geniales, las cosas mejoran y mejoran según pasan los años.
OPTIMISMO ABSOLUTO Así que sigan buscando hasta que lo encuentren. No se
conformen.
Mi tercera historia es
sobre la muerte.
Cuando tenía 17 años, leí
una cita que decía algo como: “Si vives cada día como si fuera el último, algún
día tendrás razón”. Me marcó, y desde entonces, durante los últimos 33 años,
cada mañana me he mirado en el espejo y me he preguntado: “Si hoy fuese el
último día de mi vida, ¿querría hacer lo que voy a hacer hoy?” Y si la
respuesta era “No” durante demasiados días seguidos, sabía que necesitaba
cambiar algo. Recordar que voy a morir pronto es la herramienta más importante
que haya encontrado para ayudarme a tomar las grandes decisiones de mi vida.
Porque prácticamente todo, las expectativas de los demás, el orgullo, el miedo
al ridículo o al fracaso se desvanece frente a la muerte, dejando sólo lo que
es verdaderamente importante. LA MUERTE, JUICIO DE TODO
Recordar que vas a morir
es la mejor forma que conozco de evitar la trampa de pensar que tienes algo que
perder. Ya estás desnudo. No hay razón para no seguir tu corazón. Hace casi un
año me diagnosticaron cáncer. Me hicieron un escaneo a las 7:30 de la mañana, y
mostraba claramente un tumor en el páncreas. Ni siquiera sabía qué era el
páncreas. Los médicos me dijeron que era prácticamente seguro un tipo de cáncer
incurable y que mi esperanza de vida sería de tres a seis meses. Mi médico me aconsejó
que me fuese a casa y dejara zanjados mis asuntos, forma médica de decir:
prepárate a morir. Significa intentar decirles a tus hijos en unos pocos meses
lo que ibas a decirles en diez años. APURO, IMPERATIVO COMUNICATIVO Significa
asegurarte de que todo queda atado y bien atado, para que sea tan fácil como
sea posible para tu familia. Significa decir adiós. Viví todo un día con ese
diagnóstico. Luego, a última hora de la tarde, me hicieron una biopsia,
metiéndome un endoscopio por la garganta, a través del estómago y el duodeno,
pincharon el páncreas con una aguja para obtener algunas células del tumor. Yo
estaba sedado, pero mi esposa, que estaba allí, me dijo que cuando vio las
células al microscopio el médico comenzó a llorar porque resultó ser una forma
muy rara de cáncer pancreático que se puede curar con cirugía. PERO NO SE CURÓ
Me operaron, y ahora
estoy bien. FALSO FINAL FELIZ Esto es lo más cerca que he estado de la muerte,
y espero que sea lo más cerca que esté de ella durante algunas décadas más.
Habiendo vivido esto, ahora les puedo decir esto con más certeza que cuando la
muerte era un concepto útil, pero puramente intelectual: Nadie quiere morir. Ni
siquiera la gente que quiere ir al cielo quiere morir para llegar allí. Y sin
embargo la muerte es el destino que todos compartimos. Nadie ha escapado de
ella. Y así tiene que ser, porque la Muerte AHORA CON MAYÚSCULAS es
posiblemente el mejor invento de la Vida. Es el agente de cambio de la Vida.
Retira lo viejo para hacer sitio a lo nuevo. Ahora mismo lo nuevo son ustedes,
pero dentro de no demasiado tiempo, de forma gradual, ustedes se irán
convirtiendo en lo viejo, y van a ser apartados. Siento ser tan dramático, pero
es bastante cierto. El tiempo de ustedes es limitado, así que no lo gasten viviendo
la vida de otro. No se dejen atrapar por el dogma que es vivir según los
resultados del pensamiento de otros. No dejen que el ruido de las opiniones de
los demás ahogue la voz interior propia. MUY BUEN CONSEJO. Y lo más importante,
tengan el coraje de seguir a su corazón y su intuición. De algún modo ellos ya
saben lo que tú realmente quieres ser. Todo lo demás es secundario.
Cuando era joven, había
una publicación asombrosa llamada "The Whole Earth Catalog" [Catálogo
de toda la Tierra], una de las biblias de mi generación. La creó un tipo
llamado Stewart Brand no lejos de aquí, en Menlo Park y la trajo a la vida con
su toque poético. Eran los últimos años 60, antes de los computadores
personales y la autoedición, así que se hacía con máquinas de escribir,
tijeras, y cámaras Polaroid. Era como Google con tapas de cartulina, 35 años de
que llegara Google, era idealista, y rebosaba de herramientas claras y grandes
conceptos. Stewart y su equipo sacaron varios números del The Whole Earth
Catalog, y cuando llegó su momento, sacaron un último número. Fue a mediados de
los 70, y yo tenía la edad de ustedes. En la contraportada de su último número
había una fotografía de una carretera por el campo a primera hora de la mañana,
la clase de carretera en la que podrías encontrarte “haciendo dedo” si son
aventureros. Bajo ella estaban las palabras: “Sigue hambriento. Sigue alocado”.
Era su último mensaje de
despedida. Sigue hambriento. Sigue alocado. Y siempre he deseado eso para mí. Y
ahora, cuando ustedes se gradúan para comenzar de nuevo, les deseo lo mismo.
Sigan hambrientos. Sigan alocados.
Muchísimas gracias a
todos.
AGENCIAS
¿Quién califica a las agencias de calificación?
¿Por qué consultar a una sola alcanza a muchos periódicos
para alarmar a todos desde las portadas?
¿Por qué no cuenta en estos casos para los periódicos la
necesidad de consultar a dos o más fuentes para legitimar un relato
informativo?
Five Ways Social Media Can Destroy
Your Writing (and, Potentially, Your Career)
Ah, social media. You can’t cross the street
any more without having it cross your consciousness (I wonder if there’s a
check-in here!). And as useful as social media can be for us writerly types, I
guarantee you for every pro there is a serious and potentially hazardous con. Having written before on some of the reasons I
love Twitter for writing, I thought I’d share five ways that social media can,
you know, go all Cthulhu on your writing rather than foster it.
1) You drive yourself to distraction. This is perhaps the most obvious
pitfall of social media. It’s damn distracting. There’s plenty of time to talk
about writing, to meet new writers, to see and read and absorb everyone else’s
processes and approaches and learn about the business and agents and publishing
and… and… Wait, when was the last time you actually sat down and wrote
something? And finished it? And submitted it? Yeah, I thought so. Spend too
much time writing and thinking about social media, and before you
know it that hard-earned writing time evaporates like wine on a hot skillet.
There’s lots of time for learning the craft, and building a network is
important. But the second you start spending more time broadcasting than
actually creating you’ve got your priorities mixed up. (Don’t think you’re
addicted: Check out the Oatmeal’s “How
Addicted to Facebook Are You Quiz” for
some laughs.)
Solution: Some writers use various types of
software to turn off Twitter, Facebook, etc., during writing times. Others are
just self-disciplined. Me? I block out hour time periods. For that hour, I’m
allowed only to write. Then, I get five or ten minutes to check the wide world.
Honestly, sometimes I just keep on writing because, well, there’s a lot less
noise out there.
2) You broadcast too much.
This is something I’ve seen from very young, fledgeling writers, to established
and critically acclaimed writers. Yes,
there is too much of a good thing. Over sharing. Over gloating. TMI. You know
what I mean. Sure, it’s up to you to do as you will with your social media
accounts. I’m not the police. I’m just saying, as a book fan and a writer
myself, there’ve been many people that I’ve stopped following simply because
their feeds got too, well, uncomfortable or, to turn a phrase, commercial. As
much as I don’t want to hear about every single meal and migraine, I don’t want
to have to endure a feed that’s nothing but self-promotion. Balance, friends.
Solution: Ask some good friends for critiques
of your social media feeds if you’re worried. Write a manifesto about what you
do and don’t share. If you care about that sort of thing. If you don’t, well,
more power to you. Just know that your social media persona is as close as some
of your fans, potential colleagues, and publishers are ever going to get to you. And if you want to make money off this
writing thing, it’s probably a good idea to present yourself well. Okay, so
maybe you have a huge, established audience and you couldn’t care less about
what people think of you because you bathe in dollar bills. I still hold that
one bad turn could ruin your career, especially if it reeks of scandal.
3) You get into arguments with other people.
You know. Like, every other day. Yes, I believe that discourse is
important. The only way that we progress is through understanding, which can
sometimes take the form of heated discussions. But is social media the place
for this? Likely not. And for a few reasons. a) it’s painfully public so
everyone gets to listen to your late-night, Pabst-fueled rantings uncensored
and before you have the chance to delete them b) the internet is FOREVER, man.
Be a dick once, and it will haunt you for a lifetime, and c) it’s not a good
place to be when you’re heated and angry and out for blood. (Penny Arcade even posits that even some folks
probably aren’t in that good of a place when they sign up…)
Solution: You’re really pissed off? Good.
Maybe you can do something to change the injustice. But take some time to cool
off before you oust Major Jerkward Editor to the world. Be tactful. Try blog
posts, mobilize your friends, prepare a response. Then you’re not a hot-head
drunkard writer who comes off looking petty and jealous, you’re a well-spoken
expert on the situation who added something really cool to the discussion and
changed a few minds. (Also: try not to take yourself so seriously. I swear, in
four years, you’ll look back at this and have a good laugh. Or a cry. Hopefully
the former and not the latter.)
4) You’re very vocal about whose writing you
do and don’t like. This
is beyond issues of content. If you really hate a particular writer simply for
the way they write or a particular choice they made in their story, trumpeting
it to the social network isn’t the best idea. Why? Well, take a quick look at
how many people you’re connected on, say, Facebook. You know, the other day,
Facebook recommended that I friend Peter Straub, because apparently we have a
whole lot of friends in common. Yeah, that whole six-degrees thing just got a
whole lost closer with social media. Thankfully, I like Peter Straub. But if I
ranted and raved about how much I detested him, then ran into him virtually or
IRL, you know… that might be a bit awkward. And potentially damaging.
Solution: Critique, don’t simply dislike.
Don’t let emotion get in the way of reading/projecting about what you’ve read.
That goes beyond being a bad social media person — that’s just being a bad
reader. If you’re reviewing something, you owe it to yourself and to the
writing community to explain why you didn’t like it. You also owe it to everyone
to actually read the book. Done well, you come across as someone who knows
their stuff and you might even give insight into the writer’s own work.
Remember, all writers are still in progress! (Note: some writers do believe they
aren’t progressing, and others still can’t take any criticism at all. But at
least if you respond intelligently, you cover yourself in the future! While not
cool, IMO, I’ve still seen plenty of writers go after other writers and readers
either on Twitter, Facebook, or blogs, for bad reviews… Remember that whole
thing about the internet being forever? Yeah… totally goes both ways.)
5) You think you’re ready when you’re not. It’s so exciting to see other authors
selling stories and doing book tours and signing book deals. But if you start
comparing yourself and your career to theirs, you’re in for trouble.
The truth is that there’s no magic formula. And submitting a bunch of
half-thought stories and novels to publishers before they’re ready, just
because you dream of the day you can Tweet: “I sold my book!” is not a good
idea. I’ve been guilty myself of this, I will freely admit (while social media
wasn’t the only culprit in my progress paralysis, it certainly didn’t help!). A false-sense of
your own skill leads to nothing but heartbreak. Unfortunately, for the majority
of writers out there, hope does nothing for actually selling a book. Also,
beware promises that sound too good: vanity presses, people who want your money
to publish your book. It’s hard to separate the wheat from the chaff online
sometimes, but generally speaking, there is no pot of gold at the end of most
promised rainbows.
Solution: Measure success with your own
yardstick. Make goals that make sense for you and your experience. Maybe it’s
just finishing a short story this year. Maybe it’s scoring an agent. But
framing your success in terms of other peoples’ is a recipe for disaster
and, ultimately, massive disappointment. The only thing that writers have in
common when it comes to success: damned hard work. To quote Jeff VanderMeerfrom Facebook earlier today (and to
give a nod in general to Booklife, which goes into this better than I do): “If
you’re not willing to put in the time and effort, if you don’t like hard work,
don’t be a writer. Don’t be a writer if you don’t like to read. The world
doesn’t need another punk-ass pretender.”
I’m sure there are lot of other pitfalls of
social media, but these are the ones I’ve become most familiar with. Above all,
practice moderation, folks. Any tool can become a distraction. Anything you say
can be found again. And the only person who can truly control how you’re
perceived is you. You want to be an irreverent, irate creative? Go right
ahead. Just know that there are possible ramifications. You want to avoid
social media altogether and go the Luddite route? Rock on. Just know that
you’re also missing out on some pretty huge opportunities. (Or… maybe… in some
cases, you’re not!)
How about you? Anyone fallen into any of these
traps or discovered others? How do you balance social media and your writing
life?
OPORTUNÍSIMO OBAMA
Horas antes de que Steve Jobs muriera, Obama confesaba a ABC
News que había recibido el iPad poco antes que la mayoría de los mortales.
“Steve Jobs me lo dio directamente, estuvo genial.” ¿Imaginaba o sabía acaso el
Presidente que la muerte del empresario estrella era inminente?
INVOCANDO EL “ESPÍRITU IMPERIAL”
Tenía que ser en el imperturbable Partido Conservador del
Reino Unido, claro. En el congreso celebrado en Manchester en plena crisis a
comienzos de octubre, afirmó el Primer Ministro David Cameron:
“Gran Bretaña nunca ha tenido la mayor población, ni la mayor
extensión territorial, ni una gran riqueza de recursos; pero hemos tenido el
espíritu. Rechacemos el pesimismo. Demos paso al optimismo del sí, se puede hacer. Convoquemos a la
energía y las ganas de pelear por un futuro mejor para nuestro país.” Sí, se
puede: ¿una réplica del mensaje de Obama cuando competía por la Presidencia?
Advirtió de todos modos Cameron que “esta no ha sido una
recesión normal: estamos en una crisis de la deuda” y hay que priorizar -frente
a los que proclaman que la prioridad debería ser reactivar la economía-, la
reducción de la deuda pública. Puesto que “la amenaza a la economía mundial –y
británica- es hoy tan seria como lo era cuando en 2008 sobrevino la recesión.”
Sorpresiva señal de puesta al día conservadora: aplausos sí
abundaron cuando Cameron anunció que su Gobierno va a estudiar la posibilidad
de legalizar el matrimonio homosexual.
PERSISTENTE PROTESTA ESTUDIANTIL
En Chile, parecería fracasar el diálogo recién abierto entre los estudiantes y el
Ejecutivo. Duros choques de los manifestantes con la policía provocan 5
víctimas entre los primeros y 27 heridos entre los carabineros.
DE WALL STREET A FREEDOM PLAZA
Las protestas en EEUU
se extienden del centro financiero a la capital política. Obama dice comprender
a los manifestantes: “Creo que la gente está frustrada, y los que protestan dan
voz a una sospecha extendida sobre cómo funciona nuestro sistema financiero”. Y
recuerda cómo bajo su mandato el Congreso incrementó la regulación del sistema
financiero para prohibir prácticas hasta entonces consideradas “inmorales” pero
no “ilegales”.
MUERTE DE STEVE JOBS
Après la mort de Steve Jobs, une tristesse
collective étonnante
LEMONDE.FR
| 07.10.11 | 19h28 • Mis à jour le 07.10.11 | 20h14

Partagez
·

L'annonce
de la mort de Steve Jobs, cofondateur d'Apple, a suscité un flot deréactions élogieuses, comme peu de décès en ont
provoqué. Des consommateurs de la marque aux hommes politiques de tous bords en
passant par d'anciens concurrents, tous ont salué un génie qui a bouleversé
l'humanité.
Pour Nicolas Herpin,
sociologue de la consommation, cet engouement posthume est une réaction
collective étonnante, pour ne pas dire démesurée. "Certes, c'est un industriel de
génie mais il y en a d'autres et ils ne mobilisent pas autant les esprits",
rappelle le chercheur à l'observatoire sociologique du changement, le
laboratoire sociologique de Sciences Po Paris.
Le
sociologue explique cet emballement, qui n'est pas que médiatique, par le
parcours de Steve Jobs. Un héros mythologique des temps modernes. "Voilà
un homme qui incarne l'image de quelqu'un qui est capable de sortir des produits du néant",
estime-t-il. De son garage jusqu'à la une des journaux, le créateur de l'iPhone
a une histoire qui fascine, un parcours qui fait rêver les foules. "Il est ce que tout le monde veut devenir, dans
une époque où tout le monde est anonyme", estime
Nicolas Herpin.
UNE MORT ANNONCÉE
Tout le monde savait que Steve Jobs était en mauvaise
santé. Il l'a lui même rappelé en abandonnant la direction du groupe de
Cupertino, en août. Et pour Nicolas
Herpin, cette mort annoncée change tout. "C'est encore plus touchant. Il
nous dit 'Je m'en vais parce que je vais
mourir' et le voilà qui meurt tout de suite. Il
serait mort vingt ans après, les éloges auraient été moins nombreux",
argue le chercheur avant de rappeler que la mort de François Mitterrand,
quelques mois après la fin de son mandat, avait suscité le même type de
réactions. Un engouement qui laisse peu de place à la critique constructive.
Si certains ont rappelé le mauvais caractère de Steve
Jobs ou pointé du doigt les conditions de travail des ouvriers chinois de
l'usine de Foxconn, d'autres comme le maire de New York, Michael
Bloomberg, ou des centaines d'utilisateurs de Twittern'hésitent
pas à comparer Steve Jobs aux plus grands scientifiques, comme
Einstein ou Léonard de Vinci. "Du
délire !", s'insurge Michel Dubois,
sociologue des sciences au CNRS, pour qui Steve Jobs n'est qu'"un industriel" parmi d'autres.
Selon
lui, Steve Jobs n'a rien d'un homme de sciences. Parce qu'il ne s'est pas
attaqué à la recherche fondamentale, la plus prestigieuse. Mais surtout parce
que sa logique industrielle est contraire à l'esprit scientifique. "Apple
s'est construite sur une logique de propriété avec des verrouillages de tous
les côtés. Steve Jobs n'a jamais joué le jeu académique de la diffusion des
idées", rappelle l'universitaire.
LA PERTE
DE STEVE JOBS, LA PERTE DE SOI ?
Si
l'émotion a étreint l'espace public, c'est bien parce que "l'attachement
à un iPhone ou à son ordinateur portable relève sans doute d'une logique
comparable à celle qui régit l'attachement à un souvenir de famille ou un objet de
collection", présume Thierry Bonnot, sociologue
à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, qui analyse notre rapport aux
objets.
Nicolas
Herpin abonde. "Son mérite est d'avoir poussé le consommateur à s'identifier aux objets. Autrefois, personne
n'aurait imaginé que le téléphone devienne un produit individualisé." Et comment s'est-il personnalisé ? "Grâce
à la culture", explique le sociologue. En incluant musique et
cinéma dans un objet aux vertus principalement utilitaires, Steve Jobs a permis
à ses consommateurs d'ymettre un peu de leur personnalité. En perdant Steve Jobs, les consommateurs de ses
produits doivent-ils faire le deuil d'une part d'eux-mêmes ?
Si le
deuil est collectif, il ne concerne qu'une minorité. "Il
y a des milliards d'êtres humains que la disparition de Steve Jobs laisse
froids, soit qu'ils n'en aient jamais entendu parler, soit
qu'ils n'utilisent jamais ni iPhone, ni iPad, parce qu'ils n'ont pas les moyens
de le faire", rappelle
Thierry Bonnot.
Thomas Monnerais
The GOP's Post-Palin
Comedown
First Christie, and now Palin. The
GOP is going to have to adjust to the reality that its biggest names aren’t
running for president. It’s going to be a rocky road, says Michael Tomasky.
Journalists and ironists,
as well as Jon Stewart and Stephen Colbert, are unhappy that Sarah Palin isn’t
running. But anyone else? Actually, yes. She does have fans, and millions of
them. And Chris Christie, while he may not be a Palin-level celebri-pol, sure
had pulses pounding last week at the Reagan library. Palin and Christie are
high-wattage personalities. The GOP field right now lacks them. This may or may
not make a difference next November, but it will make a lot of difference
during the primary season and will probably end up helping Mitt Romney—if
Republican voters can learn to love him, which is still a big question.
It’s close to
unprecedented in recent history that a party’s two biggest names (Palin is certainly
one; Christie is arguable, but I’d say that just because of his swagger and his
proximity to the New York media market, he’s up there) don’t run for president.
The Democrats faced a similar situation in 1988 and 1992, when Mario Cuomo,
probably their brightest light at the time, didn’t get in. In 1988 his decision
had a big effect, as Democrats didn’t really know where to go among their
choices, finally settling on Michael Dukakis without great enthusiasm. I
remember lots of people saying, for a long time, “I still wish Mario had run”
(of course, I was in New York then). In 1992 Bill Clinton was eventually able
to emit enough star power, once he fought his way through the brambles of
Gennifer Flowers and the draft-dodging charges, to make Democrats forget about
Cuomo.
Primary voters have two
qualities by which they operate: ardor and calculation. They want ardor first.
In 2004 many Democrats loved Howard Dean. He was the ardor candidate. Then he
flubbed in Iowa, and voters moved en masse to the calculation candidate, John
Kerry. Few voters were really excited about Kerry. But when the ardor fades,
the psychological and emotional impulse of voters is to move more quickly
toward the least objectionable of the remaining bunch, who has the best shot of
winning—to embrace calculation. Democrats did that in 1988 too, after Cuomo
didn’t run.

Sarah Palin, Mario Tama /
Getty Images
Republicans haven’t
usually been confronted with such stark choices. They’ve been fortunate in that
they’ve had two candidates in recent history who filled both slots. Ronald
Reagan and George W. Bush were the frontrunners in 1980 and 2000, but they also
inspired a great deal of passion from the base. John McCain and Bob Dole were
calculation candidates, as was George H.W. Bush. But the difference between
those situations and the Democratic ones is that none of them had to topple (or
outshine the memory of) a serious ardor candidate. The GOP had its ardor
candidates, like Pat Buchanan in 1992, but they were understood to be temporary
phenomena or unelectable.
So this is a new
situation for Republicans. They have only calculation candidates—I suppose Rick
Perry inspires some ardor, but not on the Reagan-Dubya scale—while the two
leading ardor figures in the party are going to be sitting on the sidelines
watching, making news from time to time, being there as constant reminders of
what could have been. I suppose Ron Paul and Herman Cain are ardor candidates,
but they’re not getting the nomination. So what happens?
The GOP will soon ask
itself, “Well, out of the bunch we got, who’s most likely to beat the Kenyan?”
And most Republicans will reluctantly answer: Romney.
I’d wager it brings
Republican primary voters to the point of calculation a little more quickly,
and leads them to think, “Well, out of the bunch we got, who’s most likely to
beat the Kenyan?” And I think most of them will answer: Romney. But then, Romney
has to show them he’s inevitable: he has to do things to make them think it’s
going to be him. It’s like that poll that came out this week asking people if
they thought Obama would be reelected.
There, even many people who presumably want Obama to be reelected said no.
Romney needs that in reverse—he needs even people who aren’t for him to think
that he’s going to win. In a multicandidate primary campaign, having that aura
about you is gold. So he needs to take steps to create it.
He’ll have a chance to
start the process this weekend—the Values Voter Summitlooms, at
Washington’s Shoreham Hotel. Not exactly his kind of room. These are not people
who believe the Garden of Eden was in Missouri, or whatever it is the Mormons say. He needs to give a speech that not only reassures them on a few of the
basics, but tells them the train is revving up and they need to hop on board.
I remain somewhat bullish
on Perry’s chances. There’s every chance he could win this weekend and generate
a few days of “Perry Bounces Back” stories. I also wouldn’t doubt that he and
his people are sitting on a decent-sized folder of oppo stamped “Romney and
Immigration” and will divulge the contents when they need to, thus blunting the
advantage Romney seems to be gaining on that issue. And there’s plenty of time
yet. Romney is unlikely to be sealing any deals in the near future.
And in the meantime, a
Sarah-less near-term future. I for one am relieved. I can’t stand the mere
sight of her. But I suppose I did perversely enjoy seeing what she brought out
in people. Hey—is there still time for Hank Williams Jr. to file papers?
La place croissante de l'islam en banlieue
Enquête |
| 04.10.11 | 13h34
• Mis à jour le 05.10.11 | 11h16


Partagez
·

Prière à la grande mosquée de
Villeneuve-d'Ascq, en août.AFP/PHILIPPE HUGUEN
Voilà un
constat qui va déranger. Dans
les tours de Clichy-sous-Bois et de Montfermeil (Seine-Saint-Denis), les deux
villes emblématiques de la crise des banlieues depuis les émeutes de l'automne
2005, la République, ce principe collectif censé organiser la vie sociale, est un concept lointain. Ce
qui "fait société" ? L'islam d'abord. Un islam du quotidien,
familial, banal le plus souvent, qui fournit repères collectifs, morale
individuelle, lien social, là où la République a multiplié les promesses sans
les tenir.
La
croyance religieuse plus structurante que la croyance républicaine, donc.
Vingt-cinq ans après avoir publié une enquête référence sur la naissance
de l'islam en France - intitulée Les Banlieues de l'islam (Seuil) -, le politologue Gilles
Kepel, accompagné de cinq chercheurs, est retourné dans les cités populaires de
Seine-Saint-Denis pour comprendre la crise des quartiers. Six ans après les
émeutes causées par la mort de deux adolescents, en octobre 2005, son équipe a
partagé le thé dans les appartements des deux villes, accompagné les mères de
famille à la sortie des écoles, rencontré les chefs d'entreprise, les
enseignants, les élus, pour raconter le destin de cette "Banlieue de la
République" - c'est le titre de l'enquête, complexe et passionnante,
publiée par l'Institut Montaigne.
Le
sentiment de mise à l'écart a favorisé une "intensification" des pratiques religieuses, constate Gilles Kepel. Les
indices en sont multiples. Une fréquentation des mosquées beaucoup plus
régulière - les deux villes (60 000 habitants au total) comptent une dizaine de
mosquées, aux profils extrêmement variés, pouvantaccueillir jusqu'à 12 000 fidèles. Une pratique du
ramadan presque systématique pour les hommes. Une conception extensible du
halal, enfin, qui instaure une frontière morale entre ce qui est interdit et ce
qui est autorisé, ligne de fracture valable pour les choix les plus intimes
jusqu'à la vie sociale.
Les
chercheurs prennent l'exemple des cantines scolaires, très peu fréquentées à
Clichy en particulier. Un problème de coût évidemment pour les familles les
plus pauvres. Mais la raison fondamentale tient au respect du halal. Les
premières générations d'immigrés y avaient inscrit leurs enfants, leur
demandant simplement de ne pas manger de porc. Une partie de leurs enfants, devenus
parents à leur tour, préfère éviter les cantines pour leur propre descendance
parce que celles-ci ne proposent pas de halal. Un facteur d'éloignement
préoccupant pour Gilles Kepel : "Apprendre à manger,
ensemble, à la table de l'école est l'un des modes d'apprentissage de la
convivialité future à la table de la République."
Car le
mouvement de "réislamisation culturelle" de la fin des années 1990 a
été particulièrement marqué à Clichy et à Montfermeil. Sur les ruines causées
par les trafics de drogue dure, dans un contexte d'effondrement du communisme
municipal, face à la multiplication des incivilités et des violences, les
missionnaires du Tabligh (le plus important mouvement piétiste de l'islam), en
particulier, ont contribué à redonner un cadre collectif. Et participé à la lutte
contre l'héroïne, dans les années 1990, là où la police avait échoué. Ce combat
contre les drogues dures - remplacées en partie par les trafics de cannabis - a
offert une "légitimité sociale, spirituelle
et rédemptrice" à
l'islam - même si la victoire contre l'héroïne est, en réalité, largement venue
des politiques sanitaires.
L'islam a
aussi et surtout fourni une "compensation" au sentiment d'indignité sociale,
politique et économique. C'est la thèse centrale de Gilles Kepel, convaincu que
cette "piété exacerbée" est un symptôme de la crise des
banlieues, pas sa cause. Comme si l'islam s'était développé en l'absence de la
République, plus qu'en opposition. Comme si les valeurs de l'islam avaient
rempli le vide laissé par les valeurs républicaines. Comment croire encore, en effet, en la République ? Plus
qu'une recherche sur l'islam, l'étude de Gilles Kepel est une plongée dans les
interstices et les failles des politiques publiques en direction des quartiers
sensibles... Avec un bilan médiocre : le territoire souffre toujours d'une mise
à l'écart durable, illustrée ces dernières semaines par l'épidémie de
tuberculose, maladie d'un autre siècle, dans le quartier du Chêne-Pointu, à
Clichy, ghetto de pauvres et d'immigrés face auquel les pouvoirs publics
restent désarmés (Le Monde du 29 septembre). Illustrée
depuis des années par un taux de chômage très élevé, un niveau de pauvreté sans
équivalent en Ile-de-France et un échec scolaire massif.
Clichy-Montfermeil
forme une société fragile, fragmentée, déstructurée. Où l'on compte des
réussites individuelles parfois brillantes et des parcours de résilience
exemplaires, mais où l'échec scolaire et l'orientation précoce vers
l'enseignement professionnel sont la norme. "Porteuse d'espoirs immenses, l'école est
pourtant aussi l'objet des ressentiments les plus profonds", constatent les chercheurs. Au point
que "la figure la plus détestée par bon nombre de jeunes
est celle de la conseillère d'orientation à la fin du collège - loin devant les
policiers".
Et pourtant, les pouvoirs publics n'ont pas ménagé
leurs efforts. Des centaines de millions d'euros investis dans la rénovation
urbaine pour détruire les tours les plus anciennes et reconstruire des quartiers entiers. Depuis deux ans, les grues ont
poussé un peu partout et les chantiers se sont multipliés - invalidant les discours
trop faciles sur l'abandon de l'Etat. Ici, une école reconstruite, là,
un immeuble dégradé transformé en résidence. Un commissariat neuf, aussi, dont
la construction a été plébiscitée par les habitants - parce qu'il incarnait
l'espoir d'une politique de sécurité de proximité.
Le
problème, montre Gilles Kepel, c'est que l'Etat bâtisseur ne suffit pas. Les
tours ont été rasées pour certaines, rénovées pour d'autres, mais l'Etat
social, lui, reste insuffisant. La politique de l'emploi, incohérente, ne permet
pas de raccrocher les wagons de chômeurs. Les transports
publics restent notoirement insuffisants et empêchent la jeunesse des deux
villes de profiter de la dynamique économique du reste de la
Seine-Saint-Denis. Plus délicat encore, la prise en charge des jeunes enfants
n'est pas adaptée, en particulier pour les familles débarquant d'Afrique
subsaharienne et élevés avec des modèles culturels très éloignés des pratiques
occidentales.
Que faire alors ? Réorienter les politiques publiques vers
l'éducation, la petite enfance, d'abord, pour donner à la jeunesse de quoi s'intégrer économiquement et socialement. Faire confiance, ensuite, aux élites locales de la
diversité en leur permettant d'accéder aux responsabilités pour avoir, demain,
des maires, des députés, des hauts fonctionnaires musulmans et républicains.
Car, dans ce tableau sombre, le chercheur perçoit l'éveil d'une classe moyenne,
de chefs d'entreprise, de jeunes diplômés, de militants associatifs, désireuse
de peser dans la vie publique, soucieuse de concilier identité musulmane et appartenance
républicaine.
Luc Bronner
|
|||||||||
|
ARGENTINA INAUGURA SU TERCERA CENTRAL NUCLEAR, ATUCHA II
En Zárate, a orillas del Paraná, a un centenar de kilómetros
de Buenos Aires. Fernández la puso como ejemplo del crecimiento económico de
una Argentina ajena a la crisis, En 1950 Perón fundaba la Comisión Nacional de
Energía Atómica. En 1974, Atucha I pasó a ser la primera planta atómica de
Latinoamérica. “Somos país líder en el uso pacífico de la energía nuclear”. Se construirá una cuarta planta,
Atucha III. Y un submarino nuclear, conjuntamente con Brasil. Pero también en
el campo atómico Argentina se vé superada por Brasil, que ya está construyendo
su tercera central, Angra III. México ya cuenta con dos plantas.
“Los científicos argentinos nunca usaron sus neuronas para
destruir la vida”, celebra la Presidenta.
RETÓRICA DE VANGUARDINOS
“ALEMANIA DA UN RESPIRO AL EURO”, imagina el titular
principal de La Vanguardia del vienes 30 de Setiembre. Y lo muestran los
subtitulares:
- “El Bundestag aprueba por gran mayoría la ampliación a
440.000 millones del fondo de rescate”
- “Las bolsas acogen con subidas el voto en Berlín, que
refuerza a la canciller Merkel”
Si el lector pasa a Economía, p. 59, los textos publicados
desmontan este optimismo. Pero ¿cuántos lectores de Portada leen Economia?
OBAMA SE RENUEVA
Contra sus promesas de candidato, mantiene Guantánamo abierto
y en funciones. Contra la garantía del debido proceso legal, mata de inmediato
a bin Laden y ahora, mediante aviones no tripulados, a su sucesor, ciudadano de
EEUU. Ambas ejecuciones, sin dar noticia previa ni pedir autorización a los
gobiernos der los estados islámicos donde se encontraban. Mantiene los
desastres de Irak y Afganistán, con el beneplácito de sus siervos occidentales.
Olvidando que la crisis de todos empezó en EEUU, lanza orbi et urbi sus
críticas a la UE por no conjurar con la velocidad debida los grandes problemas
de ahora.
DESPUÉS DE LA PRIMAVERA EN EL MAGREB Y LOS INDIGNADOS
ESPAÑOLES Y EUROPEOS
Occupy Wall Street: 700 Arrested in
a Standoff on the Brooklyn Bridge

A protester looks up at a police officer after being
arrested on the Brooklyn Bridge during an Occupy Wall Street protest in New
York October 1, 2011.
Jessica Rinaldi-Reuters
From the inside, the throng of “Occupy Wall Street” protesters marching
through Lower Manhattan on Saturday felt chaotic. The crush of people, more
than 2,500 in all, flowed north from their camp in Zuccotti Park towards the
Brooklyn Bridge, chanting slogans that ebbed and flowed through the crowd.
Drums echoed off the tall buildings that form a deep canyon along narrow
streets.
But as tumultuous as it felt inside the group, from the outside, the protest looked orderly and purposeful as it moved smoothly behind a wide banner that read: “Occupy Everything.” Demonstrator Christine Velez held a sign that cleverly poked fun at both leading Republican presidential contenders: “I Won't Believe a Corporation Is a Person Until Texas Hangs One,” her sign said. It summed up the feelings of the movement, anchored by a stalwart 300 or so protesters who have been living in the park for 21 days, protesting income inequality and corporate greed, with Wall Street as the central villain.
But as tumultuous as it felt inside the group, from the outside, the protest looked orderly and purposeful as it moved smoothly behind a wide banner that read: “Occupy Everything.” Demonstrator Christine Velez held a sign that cleverly poked fun at both leading Republican presidential contenders: “I Won't Believe a Corporation Is a Person Until Texas Hangs One,” her sign said. It summed up the feelings of the movement, anchored by a stalwart 300 or so protesters who have been living in the park for 21 days, protesting income inequality and corporate greed, with Wall Street as the central villain.
Dozens of police officers on small motorcycles formed a long line that kept
the protesters on the sidewalk and out of the traffic, a sign that the NYPD has
learned from last week's march to Union Square where videos exploded on the web
of a police commander spraying mace in the face of a woman behind a crowd
enclosure pen. The plan, on this rainy day, was to march over the Brooklyn
Bridge. Protest organizers had instructed everyone at the outset not to
instigate conflict with police or pedestrians with physical violence.
The crowd wound its way toward the bridge, without incident, through
streets crowded with shoppers and tourists, past City Hall without breaking
stride. But when they reached the bridge, the first group made their way to the
upper pedestrian walkway. There was a break in the ranks, however, and the
second group, of somewhere between 500 and 1,000 people, began to walk up the
Brooklyn-bound roadway where they were sure to snarl traffic. Police later said
that an officer yelled into a bullhorn for the protesters to turn around. The
crowd, apparently oblivious, erupted into cheers when they hit the roadway,
chanting, “Who owns this bridge? We do!”
Meanwhile, farther across the bridge, dozens of police officers began to
assemble. One yelled to his commander, “Here?” pointing to a spot about 100
yards from the tower on the Manhattan side. About 30 police officers made a
human line, three deep, while others behind them unfurled an orange net that
stretched across the road's three lanes.
When the protesters reached the line of police officers, many linked arms
and prepared to stand their ground. A white shirted police commander yelled via
bullhorn that the marchers would be arrested for disorderly conduct. There was
short pause as both sides held steady, then one officer reached into the crowd
to pull a mask from one of the marcher's faces. The NYPD's chief of the
department, Joseph Esposito, grabbed the officer by the back of the belt and
hauled him backwards. But moments later, another policeman plunged into the
crowd and the standoff disintegrated into chaos.
For the next minute or so, police took the marchers who were at the front
and restrained them with plastic flex wrist cuffs secured behind their backs.
After the first dozen or so arrests, many of the marchers sat down or got on
their knees, and tensions calmed once more. But the arrests continued. First by
ones and twos, and then a half dozen at a time, police arrested every protester
who marched on the roadway. Some yelled their names to legal observers from the
National Lawyers Guild. Two marchers who looked impossibly young to be at a
protest, when asked their age yelled that they were 15.
Up the roadway, police seated the protesters against the sides of the road
and began to take their information. Half an hour after the first arrest, two
city buses backed up to augment the paddy wagons. More than 700 people were
arrested according to the NYPD; an officer who said he has worked large crowds
many times said he would put that number closer to 1,000. While the exact
numbers weren't clear, it took more than two and a half hours to flex cuff the entire
crowd and haul them all away.
Around 7pm, as a cold rain fell steadily on the bridge, police loaded the
last of the last of the marchers into a half-empty city bus. Signs and flyers
littered the roadway, including the one from Christine Velez poking fun at Mitt
Romney and Rick Perry. Back at Zuccotti Park, the mood was a mixture of
ebullience and concern. Legal observers worked their cell phones, trying to
track down those arrested. Even with several hundred of their compatriots on
their way to various police precincts, more than a thousand people cheered on a
drum circle, debated ideas and tried to dry off from the cold rain. One woman
at the Broadway entrance held a sign, quoting poet Gil Scott Heron that read,
“The Revolution Will Not Be Televised.” Perhaps not, but the people who came to
the park three weeks ago hope that it will continue to grow as it enters week
four.
Nate Rawlings is a
reporter at TIME. Find him on Twitter at @naterawlings. Continue the discussion on TIME's Facebook page and on Twitter at @TIME.
Obama’s
Anti-Terror Doctrine
Sep
30, 2011 10:03 PM EDT
The
killing of Anwar al-Awlaki is the latest prize of President Obama’s strategy of
a smaller, quieter war on terror. Eli Lake and John Barry on the mix of “black”
and “white” special forces—and the debate over al Qaeda’s current strength.
·
·
·
·
President Obama has put an indelible stamp on the war on terror in
the last six months, scaling back the big wars his predecessor launched in Iraq
and Afghanistan while widening a covert campaign in many countries that is
waged with precision air strikes and operatives that leave a much smaller
military footprint.
The tactics Obama has embraced and
deployed were developed in the final years of George W. Bush’s presidency but
have been refined and expanded with success under this administration with
strong backing from the likes of CIA Director David Petraeus and Defense
Secretary Leon Panetta.
And while the drones are the most
outward signs of the covert campaigns that
rage from the Horn of Africa to Pakistan, it is the nearly invisible troops on
the ground—both U.S and allied special forces—who are gathering the
intelligence, making eyes-on confirmation, and directing the strikes with
remarkable precision.
![]() |
The killing of Anwar al-Awlaki, a U.S.-born cleric cut down in
Yemen, where he was a major figure in al Qaeda in the Arabian Peninsula, was a
pinnacle achievement of a strategy that also helped assassinate Osama bin Laden
in Pakistan; killed Ilyas Kashmiri, the commander behind the 2008
Mumbai attacks; and captured Yunis al-Mauritani, a top operations chief in
Pakistan.
“Make no mistake, this is further
proof al Qaeda and its affiliates will find no safe haven in Yemen or anywhere
around the world,” the president said Friday when Awlaki was
killed.
Instead of big wars, Obama is more
interested in quiet, smaller wars. The new model for this approach is the U.S.
campaign in Yemen that took shape in early 2009 and was sealed in the fall of
that year, when Yemen’s President Ali Abdullah Saleh agreed to give the U.S.
unfettered access to Yemen’s territory for counterterrorism operations.
The new campaign was an
unprecedented melding of efforts by U.S. conventional forces, special
operations forces, and the CIA, all controlled from a single Joint Operations
Center. Contingents of “white” special forces, those at Fort Bragg in North
Carolina and the Rangers in Fort Benning, Georgia, have been training Yemen’s
own special forces.
Teams of “black” special operations
forces—Delta, SEAL Team Six—are operating in tandem with those Yemeni forces.
JSOC, the Joint Special Operations Command, which runs these black forces,
gives directions on where to patrol, where to search, and whom to look for,
while providing targets for the Predator and other drones the CIA has been
flying.
Meanwhile, a U.S. mini-carrier
patrols off the Yemen coast, with strike aircraft on call to provide rapid
response against targets identified by the Yemeni or U.S. special forces.

President Barack Obama and retiring
Joint Chiefs Chairman Adm. Mike Mullen seen before the president's remarks on
the killing of Anwar al-Awlaki in Arlington, Va., Friday, Sept., 30, 2011.,
Pablo Martinez Monsivais / AP Photo
There is a split inside the
administration over the current strength of al Qaeda and its affiliates.
Panetta and John Brennan, the top counterterrorism adviser at the White House,
have said publicly that al Qaeda is on its last legs. Others in the
administration, such as Petraeus and Mike Vickers, the undersecretary of
defense for intelligence, have taken a more cautious view. Vickers told
Congress last month that it would be 18 to 24 months before al Qaeda’s core
leadership would begin to fragment and implode.
But there is consensus on the
importance of these secret smaller wars. Even as the United States begins to
draw down from Iraq, the Obama administration is trying to negotiate an
agreement to store the drones from Iraq in neighboring Turkey.
The Obama doctrine is a shift from
the Bush administration’s focus during its second term on building institutions
and civil society necessary for preventing al Qaeda from reestablishing a safe
haven in Iraq.
The special forces today, according
to Mary Habeck, an al Qaeda specialist for the Bush National Security Council,
are returning to their traditional role in counterterrorism.
“It helps to prevent attacks on the
homeland and that is important,” she said. “What it does not do is provide a
viable strategy for destroying the organization and building societies that
will be resilient against the return of al Qaeda.”
No hay comentarios:
Publicar un comentario