viernes, 28 de octubre de 2011

DIEZ LECCIONES DE SARKO


2011 – OCTUBRE

Les dix leçons de l'intervention de Nicolas Sarkozy

LEMONDE.FR | 27.10.11 | 23h33  •  Mis à jour le 28.10.11 | 10h05
L'intégrale de l'intervention télévisée "Face à la crise"
Pour sa première intervention télévisée depuis février 2011, Nicolas Sarkozy s'est posé en pédagogue et en protecteur. Il a cherché une voie médiane entre la rigueur ("Nous dépensons trop") et la sauvegarde du modèle social français (droit à la santé, l'indemnisation chômage et des retraites).
Annonçant un nouveau plan d'économies et une croissance en berne (1 % en 2012, soit 6 à 8 milliards d'euros d'économies supplémentaires), il s'est placé en président au travail, faisant une précision inédite sur son entrée en campagne : "Le débat sur ma candidature sera tranché fin janvier, début février."
>> Lire l'analyse de Françoise Fressoz, en chat sur Le Monde.fr : "Nicolas Sarkozy a cherché à noyer son bilan dans une crise européenne et planétaire"
1. "Accepter la Grèce dans l'euro a été une erreur"
Nicolas Sarkozy a d'emblée affirmé qu'il fallait soutenir la Grêce, car sinon, "c'est la totalité de la zone euro qui risquait en cascade d'être emportée".Mais il a ensuite donné des précisions importantes sur sa vision de l'Europe : "Ni Mme Merkel ni moi n'étions en fonction lorsqu'on a décidé de faire rentrer la Grèce dans l'euro [en 2001]. (...) Ce fut une erreur", a-t-il dit. Plus tard, critiquant les institutions européennes, il a plaidé pour "plus d'intégration économique au sein de la zone euro", mais moins d'intégration politique dans l'Europe des 27.
2. Les 35 heures et les retraites, "erreurs" socialistes dénoncées sans relâche
Nicolas Sarkozy n'a eu de cesse d'imputer les difficultés actuelles de la France à des "erreurs" passées : "Quand en 1983, on a expliqué aux Français qu'on pouvait passer à la retraite à 60 ans, les Allemands, eux, faisaient l'inverse (...) et quand en France, on a fait les 35 heures, M. Schroeder, pourtant socialiste, faisait l'inverse…", a lancé le chef de l'Etat, revenant à plusieurs reprises sur ces deux points. Une réthorique qu'il emploie volontiers lors de ses déplacements en France.
3. Il faut "de nouveau encadrer les banques et bonus des traders"
Le chef de l'Etat n'a pas hésité non plus à critiquer ouvertement les banques, affirmant qu'en 2008, elles ont "fait n'importe quoi", notamment en investissant dans les subprimes. Il a repris la rhétorique développée dans son discours de Toulon en 2008 sur l'encadrement de la finance et des banques : il a promis que "les bonus et les rémunérations des traders rentrent enfin dans des pratiques normales" d'ici à l'été 2012. Nous avons demandé aux banques que la "quasi-totalité de leurs fonds propres servent à l'augmentation de leurs fonds propres, plutôt qu'à la rémunération de leurs actionnaires", a-t-il dit, sans préciser comment mettre en œuvre ce volontarisme politique.
4. Il faut de la "gestion rigoureuse" mais pas de "rigueur"
Il y a une "différence" entre ces deux concepts, a plaidé M. Sarkozy, en référence aux plans de rigueur avec réduction des dépenses publiques dans d'autres pays. "La preuve, c'est que nous n'avons pas connu les manifestations de nos voisins...", a-t-il dit, en référence aux "indignés". "Il ne faut pas passer de l'insouciance à la déprime totale", a-t-il plaidé, cherchant à dessiner un chemin médian, n'assumant ni la rigueur ni la poursuite des déficits.
5. L'Allemagne reste le modèle avec qui "converger"
La convergence avec l'Allemagne a été évoquée plusieurs fois, M. Sarkozy jugeant par exemple : "Ça n'a pas de sens que nous n'ayons pas les mêmes taux d'imposition avec l'Allemagne." Le rapprochement fiscal avec l'Allemagne a déjà fait l'objet d'une étude en 2010, mais le chef de l'Etat a détaillé les autres points de convergence : "L'impôt sur le bénéfice des sociétés, la TVA, des échanges d'informations, une fiscalité du patrimoine qui soit la même."
6. Il faut refuser la "démondialisation", mais chercher "la réciprocité"
Nicolas Sarkozy a une fois de plus cherché une voie médiane : il a jugé que "la question des bannières douanières n'a aucun sens", et critiqué la"démondialisation", mais il a aussi critiqué la mondialisation, dénoncée par Arnaud Montebourg, Jean-Luc Mélenchon ou Marine Le Pen. Il a notamment plaidé pour la "réciprocité" dans les échanges internationaux, rappelant Martine Aubry, qui parlait de "juste échange". Il a surtout évoqué, sans l'appeler ainsi, une forme de TVA pour réguler les "importations" qui ne respecteraient pas les normes européennes, un concept ressemblant à la "TVA sociale". Un sujet qui sera "sur la table" en 2012.
7. Il faudra "6 à 8 milliards d'économies" supplémentaires en 2012
L'une des principales annonces de la soirée aura été l'officialisation par M. Sarkozy de la révision de la croissance et d'un nouveau plan d'économies. Prévue à 1,75 %, elle est révisée à 1 %, ce qui implique "6 à 8 milliards d'euros" de moins dans le budget 2012.
Toutefois, M. Sarkozy a exclu une augmentation "généralisée" de la TVA qui "pèserait sur le pouvoir d'achat", n'excluant pas une hausse ciblée. Nicolas Sarkozy a par ailleurs martelé qu'il n'avait "pas été élu pour augmenter les impôts", ce qui pose question, la pression fiscale ayant bel et bien augmenté sous son mandat.
8. Les fonctionnaires sont plus "protégés" que les autres
Nicolas Sarkozy a, comme déjà récemment, distingué travailleurs du public et du privé : "Quand on est ouvrier et qu'il y a du chômage partiel, le salaire est impacté par la crise, dire ça, ce n'est pas insulter les fonctionnaires (...)". Dans notre pays, on a trop souvent cédé à la rue", a-t-il ajouté.
"Il faut moins de fonctionnaires, mais mieux payés", a lancé le président, reprenant un axe déjà utilisé de longue date. Et il a taclé une proposition de François Hollande : "Quand j'entends dire qu'il faudra embaucher 60 000 enseignants de plus, mais où est-ce qu'on va trouver l'argent ?"
9. L'affaire Karachi, c'est de la "calomnie"
Interrogé sur l'affaire Karachi, qui éclabousse plusieurs de ses proches, et sur les soupçons de financement illicite pendant la campagne présidentielle de 1995, le chef de l'Etat a répondu froidement, acceptant la "transparence" mais pas la "calomnie" : "Cela fait bientôt 17 ans, est-ce-que vous imaginez que s'il y avait quoi que ce soit à reprocher à M. Balladur, on ne l'aurait pas trouvé en 17 ans ?", a-t-il demandé, avant de répéter son "soutien" à son "ami" Nicolas Bazire, ancien directeur de cabinet de M. Balladur à Matignon et mis en examen. "Naturellement, il ne sortira rien de cela et tout le monde le sait", a-t-il dit.
10. "Tous les candidats du système ont été battus"
Sur les affaires, puis dans sa conclusion, Nicolas Sarkozy a cherché à se poser en victime, notamment des médias. Il a lui-même cité l'affaire Clearstream, l'affaire Bettencourt et les soupçons de financement illicite de sa campagne ou les rumeurs sur son couple, comme autant d'atteintes le visant comme homme politique. Enfin, il a aussi cherché à se poser en outsider, comme s'il n'était pas sortant : "Avez-vous oublié que tous les candidats du système, même quand je les ai soutenus, ont été battus ?" a-t-il demandé, avec une référence à Edouard Balladur.
Le Monde.fr
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La crisis del euro

Sarkozy: "Se hablaba de España como de un milagro, pero ahora nadie quiere estar en su lugar"

El presidente francés recurre al caso español para advertir de que un país que no controla sus gastos no es independiente.- Un portavoz del Elíseo dice que el discurso del mandatario no es "despectivo"

EL PAÍS / EFE | París 25/10/2011
El presidente francés, Nicolas Sarkozy, ha afirmado hoy que España ha sido un país considerado como un "milagro" por su fuerte crecimiento durante los años de boom inmobiliario, pero que ahora nadie querría estar en su situación. "Durante décadas, se ha hecho como si uno se pudiera exonerar de las reglas del sentido común, y los países que no se han despertado a tiempo son países que ahora no pueden afrontar la situación", ha comentado Sarkozy, al aludir a la crisis económica, en un discurso público en Carcasona (sur de Francia).
"Mirad cómo cambian las cosas de rápido -ha añadido-. Se hablaba de España como de un milagro hace dos o tres años. Se hablaba de Irlanda como de un Eldorado. ¿Quién querría ahora estar en esa situación?". Así, ha insistido en que "un país que no hace el esfuerzo para controlar sus gastos es un país que ha dejado de ser independiente".
El portavoz del Ministerio francés de Exteriores, Bernard Valero, ha precisado posteriormente en declaraciones a Efe que ese discurso no debe considerarse "despectivo", porque lo importante para los dos países, "tal y como ha reiterado el propio Sarkozy, es unir esfuerzos y trabajar mano a mano para salir de la crisis".
"La prioridad para todos los países europeos, y en este contexto para Francia y España, es seguir trabajando juntos más que nunca para definir las soluciones a los problemas económicos y financieros actuales. Es lo que hemos hecho hasta ahora y es lo que seguiremos haciendo mañana" en la cumbre extraordinaria de Bruselas, añadió.
Valero quiso hacer hincapié en que Francia "reitera su reconocimiento y su alta valoración a los esfuerzos del Gobierno español dedicados a responder a una crisis que afecta no solo a España, sino a todos los países europeos".
El portavoz subrayó: "Estamos en una etapa de movilización general de todos los esfuerzos y buenas voluntades, y en ese contexto el único objetivo es salir de la crisis" para reanudar el crecimiento y el desarrollo económico.
Sarkozy, que con la canciller alemana, Angela Merkel, encabeza la negociación para tratar de llegar a un acuerdo para restablecer la confianza en la zona euro, también pronunció en la cumbre del pasado domingo en Bruselas palabras referidas a España, pero en otro sentido. Entonces aseguró que la economía española había salido de la zona de riesgo de verse arrastrada por el efecto contagio de la suspensión de pagos de Grecia.
Esta frase la pronunció el presidente francés al término del Consejo Europeo celebrado en Bruselas. Sarkozy, cuyo partido pertenece a la misma familia ideológica que el PP español, tuvo el pasado domingo exquisito cuidado en no inmiscuirse en la campaña electoral española y atribuyó los méritos de España, por igual, tanto a los "enormes esfuerzos" del presidente español, José Luis Rodríguez Zapatero, como a la "responsabilidad" del líder de la oposición, Mariano Rajoy.
Por contra, la canciller alemana, Angela Mérkel, no habló sobre España en la Cumbre de Bruselas. Sin embargo, el día anterior, sus palabras no favorecieron al Gobierno español. En un acto con las juventuds de su partido el pasado sábado, Merkel reclamó nuevos ajustes al Ejectutivo de Zapatero. "España ha hecho mucho, pero probablemente tendrá que hacer mucho más para restaurar la confianza de los mercados", advirtió.
Fuentes de Moncloa replicaron luego a la canciller alemana recordando que España ha tomado "medidas adicionales" para asegurar el cumplimiento del objetivo de déficit público, fijado este año en el 6%. "El esfuerzo suplmentario que reclama Merkel ya se ha hecho", subrayaron las mismas fuentes.
http://www.elpais.com/est.pl?id=20111025elpepueco_20.Tes&fp=20111026&te=impresion&to=noticia&a=elpepueco&k=1823490535.gif



Hollande ganó las elecciones internas del domingo 9 pero la estrella no fue él sino el joven Arnaud Montebourg y dice Miguel Mora que “ganará a Sarkozy si ambos se enfrentan en mayo” aunque “también ganaría Aubry”. Pero el mismo corresponsal se descalifica como oráculo al afirmar que “Royal ha ido de menos a más” cuando llegado el escrutinio fue exactamente al revés. Pero gane quien gane el tercero en votos parece el más interersante:  Armand Montebourg, según Mora “el idealismo antisistema, estilo ‘indignados’, y su neoproteccionismo no sólo gusta a los populistas. La tesis es  que la política debe tomar el control de los bancos y del sistema financiero y acabar con la globalización que sólo perjudica a ·la ingenua Europa·.”
Habrá que ver. Pero lo más interesante, ya, es el estreno de unas primarias abiertas decidido por el PS por primera vez. “Pueden votar todos aquellos ciudadanos que paguen un euro, incluso los menores de 18 que cumplan antes de mayo próximo, y firmen una pequeña carta de adhesión a los valores de la izquierda y de la República.”
  



Top of the Agenda: Senate Targets China's Currency Policy
¿GUERRA COMERCIAL EEUU-CHINA?
The U.S. Senate passed legislation yesterday that would tax the goods of countries with "misaligned" currencies (WSJ). The bipartisan measure is meant to target China, a trading partner that the United States has routinely criticized for devaluing its currency. China warned that such a move could instigate a trade war (BBC) between the nations.
U.S. officials have argued that by holding down the yuan, China is able to keep its exports inexpensive for U.S. consumers, thus undermining the U.S. manufacturing sector. The measure has gained traction because of the perception that China's alleged unfair trade advantage (NYT) is allowing it to steal U.S. jobs, contributing to an already-bleak employment outlook.
However, leaders in the House of Representatives have voiced strong opposition (Politico) to the bill, indicating that it will likely not be taken up by legislators in that chamber. The White House has not taken an official stance, but has cautioned that the bill could be inconsistent with World Trade Organization rules.
Analysis
This Independent Task Force report encourages the Obama administration and Congress to adopt a "pro-America" trade policy that brings to more Americans the benefits of global engagement.
The aftermath of the Great Depression saw a burst of competitive currency devaluations and protectionism that undermined confidence in an open global economy. As countries recover from the financial crisis today, they need to heed the lessons of the past and avoid the policies of the 1930s, writes Liaquat Ahamed in Foreign Affairs.
Sizeable trade and currency imbalances between China and the United States have fueled tensions over China's exchange-rate policies vis-à-vis the dollar and intensified debate over the proposed remedies to the problem, explains this CFR Backgrounder.

MIDDLE EAST
U.S. Accuses Iran of Plot to Kill Saudi Ambassador
ALIANZA TERRORISTA DE IRÁN Y CARTEL DE DROGAS MEXICANO CONTRA EMBAJADOR SAUDÍ EN WASHINGTON Y EMBAJADAS SAUDÍES Y EMBAJADAS DE ARABIA SAUDÍ E ISRAEL EN ARGENTINA: EPISODIOS DE UNA LARGA CADENA
The United States accused Iranian officials of plotting with an assumed Mexican drug cartel (NYT) to assassinate Saudi Arabia's ambassador in Washington, and blow up the Israeli embassy in Washington and the Saudi and Israeli embassies in Argentina. Iran denied the accusations.
Iran's ambitions as a regional power and links to suspected terrorist groups pose stiff challenges to its neighbors and the world. These are magnified by upheaval in the Middle East and tensions within the Iranian regime, explains this CFR Crisis Guide.
INTERCAMBIO DESIGUAL PERO INTERCAMBIO AL FIN ENTRE ISRAEL Y HAMAS
ISRAEL: Israel and Hamas, the militant group that controls the Gaza Strip, agreed to a prisoner swap (al-Jazeera), in which Israel will free over one thousand Palestinians in exchange for an Israeli soldier, Gilad Shalit, who was captured by Hamas in 2006.



.DISCURSO PRONUNCIADO POR STEVE JOBS EN LA UNIVERSIDAD DE STANFORD – 2005 –
Tengo el honor de estar hoy aquí con ustedes en su comienzo en una de las mejores universidades del mundo. La verdad sea dicha, yo nunca me gradué. En realidad, esto es lo más cerca que jamás he estado de una graduación universitaria. Hoy les quiero contar tres historias de mi vida. Nada especial. Sólo tres historias. NARRADOR DE SÍ MISMO, MAESTRO DE VIDA
La primera historia versa sobre "conectar los puntos".
Dejé la Universidad de Reed tras los seis primeros meses, pero después seguí vagando por allí otros 18 meses, más o menos, antes de dejarlo del todo. Entonces, ¿por qué lo dejé? SABER DEJAR
Comenzó antes de que yo naciera. Mi madre biológica SUGIERE QUE TUVO OTRA era una estudiante joven y soltera, y decidió darme en adopción. Ella tenía muy claro que quienes me adoptaran tendrían que ser titulados universitarios, de modo que se preparó todo para que al nacer fuese adoptado por un abogado y su mujer. Solo que cuando yo nací decidieron a último momento que lo que de verdad querían era una niña. Así que mis padres, que estaban en lista de espera, recibieron una llamada a medianoche preguntando:
“Tenemos un niño no esperado; ¿lo queréis?”
“Por supuesto”, dijeron ellos.
Mi madre biológica se enteró de que mi madre no tenía título universitario, y que mi padre ni siquiera había terminado el bachillerato, así que se negó a firmar los documentos de adopción. Sólo cedió, meses más tarde, cuando mis padres ADOPTIVOS prometieron que algún día yo iría a la universidad. Y 17 años más tarde fui a la universidad. Pero descuidadamente elegí una universidad que era casi tan cara como Stanford, y todos los ahorros de mis padres, de clase trabajadora, los estaba gastando en mi matrícula. Después de seis meses, no le veía propósito alguno. No tenía idea de qué quería hacer con mi vida, y menos aún de cómo la universidad me iba a ayudar a averiguarlo. Y me estaba gastando todos los ahorros que mis padres habían conseguido a lo largo de su vida. Así que decidí dejarlo, y confiar en que las cosas saldrían bien.
En su momento me dio miedo, pero en retrospectiva fue una de las mejores decisiones que nunca haya tomado. En el momento en que lo dejé, ya no fui más a las clases obligatorias que no me interesaban y comencé a meterme en las que parecían interesantes. No era idílico. No tenía dormitorio, así que dormía en el suelo de las habitaciones de mis amigos, devolvía botellas de Coca Cola por los 5 céntimos del envase para conseguir dinero para comer, y caminaba más de 10 kilómetros los domingos por la noche para comer bien una vez por semana en el templo de los Hare Krishna. Me encantaba. Y muchas cosas con las que me fui topando al seguir mi curiosidad e intuición resultaron no tener precio más adelante. Les daré un ejemplo.
En aquella época la Universidad de Reed ofrecía la que quizá fuese la mejor formación en caligrafía del país. En todas partes del campus, todos los pósters, todas las etiquetas de todos los cajones, estaban bellamente caligrafiadas a mano. Como ya no estaba matriculado y no tenía clases obligatorias, decidí asistir al curso de caligrafía para aprender cómo se hacía. Aprendí cosas sobre el serif y tipografías sans serif, sobre los espacios variables entre letras, sobre qué hace realmente grande a una gran tipografía. Era sutilmente bello, histórica y artísticamente, de una forma que la ciencia no puede capturar, y lo encontré fascinante. Nada de esto tenía ni la más mínima esperanza de aplicación práctica en mi vida. Pero diez años más tarde, cuando estábamos diseñando el primer computador Macintosh, recordé todo eso. Y diseñamos el Mac con eso en su esencia. Fue el primer computador con tipografías bellas. Si nunca me hubiera dejado caer por aquél curso concreto en la universidad, el Mac jamás habría tenido múltiples tipografías, ni caracteres con espaciado proporcional. Y como Windows no hizo más que copiar el Mac, CRÍTICA FRONTAL A WINDOWS … O ELOGIO DE PRAGMATISMO DE WINDOWS es probable que ningún computador personal los tuviera ahora. Si nunca hubiera decidido dejarlo, no habría entrado en esa clase de caligrafía y los computadores personales no tendrían la maravillosa NO TANTO! tipografía que poseen.
Por supuesto, era imposible conectar los puntos mirando hacia el futuro cuando estaba en clase, pero fue muy, muy claro al mirar atrás diez años más tarde. Lo diré otra vez: no puedes conectar los puntos hacia adelante, sólo puedes hacerlo hacia atrás. Así que tienen que confiar en que los puntos se conectarán alguna vez en el futuro. CONFIANZA MISTICA, PROVIDENCIALISTA Tienes que confiar en algo, tu instinto, el destino, la vida, el karma, lo que sea.
Esta forma de actuar nunca me ha dejado tirado, y ha marcado la diferencia en mi vida.
Mi segunda historia es sobre el amor y la pérdida.
Tuve suerte, supe pronto en mi vida qué era lo que más deseaba hacer. Woz y yo creamos Apple en el garaje de mis padres cuando tenía 20 años. Trabajamos mucho, y en diez años Apple creció de ser sólo nosotros dos a ser una compañía valorada en dos mil millones de dólares y 4.000 empleados. Hacía justo un año que habíamos lanzado nuestra mejor creación —el Macintosh— un año antes, y hacía poco que había cumplido los 30. Y me despidieron. ¿Cómo te pueden echar de la empresa que tú has creado? SUELE OCURRIR A OTROS Bueno, mientras Apple crecía, contratamos a alguien que yo creía muy capacitado para llevar la compañía junto conmigo, y durante el primer año, más o menos, las cosas fueron bien. Pero luego nuestra perspectiva del futuro comenzó a ser distinta y finalmente nos apartamos completamente. Cuando eso pasó, nuestra Junta Directiva se puso de su parte. Así que a los 30 estaba fuera. Y de forma muy notoria. Lo que había sido el centro de toda mi vida adulta se había ido y fue devastador. Realmente no supe qué hacer durante algunos meses. Sentía que había dado de lado a la anterior generación de emprendedores, que había soltado el testigo en el momento en que me lo pasaban. Me reuní con David Packard [de HP] y Bob Noyce [Intel], e intenté disculparme por haberloS fastidiado tanto. Fue un fracaso muy notorio, e incluso pensé en huir del valle [Silicon Valley]. Pero algo comenzó a abrirse paso en mí, aún amaba lo que hacía.
El resultado de los acontecimientos en Apple no había cambiado eso ni un ápice. Había sido rechazado, pero aún estaba enamorado. Así que decidí comenzar de nuevo. No lo vi así entonces, pero resultó ser que el que me echaran de Apple fue lo mejor que jamás me pudo haber pasado. PARADOJA Y, UNA VEZ MÁS, PROVIDENCIALISMMO Había cambiado el peso del éxito por la ligereza de ser de nuevo un principiante, menos seguro de las cosas. Me liberó para entrar en uno de los periodos más creativos de mi vida.
Durante los siguientes cinco años, creé una empresa llamada NeXT, otra llamada Pixar, y me enamoré de una mujer asombrosa INNOMINADA . POR QUÉ LO ASOMBRABA? que se convertiría después en mi esposa. Pixar llegó a crear el primer largometraje animado por ordenador, Toy Story, y es ahora el estudio de animación más exitoso del mundo. En un notable giro de los acontecimientos, Apple compró NeXT, yo regresé a Apple y la tecnología que desarrollamos en NeXT es el corazón del actual renacimiento de Apple. Y Laurene AHORA NOMBRADA y yo tenemos una maravillosa familia. NO IDENTIFICADA EN SUS COMPONENTES
Estoy bastante seguro de que nada de esto habría ocurrido si no me hubieran echado de Apple. PROVIDENCIALISMO, OTRA VEZ Creo que fue una medicina horrible, pero supongo que el paciente la necesitaba. A veces, la vida te da en la cabeza con un ladrillo. No pierdan la fe. Estoy convencido de que la única cosa que me mantuvo en marcha fue mi amor por lo que hacía. Tienen que encontrar qué es lo que aman. AMAR, ACCIÓN Y DECISIÓN PRIMORDIAL Y esto vale tanto para su trabajo como para sus amantes. El trabajo va a llenar gran parte de su vida, y la única forma de estar realmente satisfecho es hacer lo que consideren un trabajo genial. Y la única forma de tener un trabajo genial es amar lo que hacen. Si aún no lo han encontrado, sigan buscando. No se conformen.
Como en todo lo que tiene que ver con el corazón, lo sabrán cuando lo hayan encontrado. Y como en todas las relaciones geniales, las cosas mejoran y mejoran según pasan los años. OPTIMISMO ABSOLUTO Así que sigan buscando hasta que lo encuentren. No se conformen.
Mi tercera historia es sobre la muerte.
Cuando tenía 17 años, leí una cita que decía algo como: “Si vives cada día como si fuera el último, algún día tendrás razón”. Me marcó, y desde entonces, durante los últimos 33 años, cada mañana me he mirado en el espejo y me he preguntado: “Si hoy fuese el último día de mi vida, ¿querría hacer lo que voy a hacer hoy?” Y si la respuesta era “No” durante demasiados días seguidos, sabía que necesitaba cambiar algo. Recordar que voy a morir pronto es la herramienta más importante que haya encontrado para ayudarme a tomar las grandes decisiones de mi vida. Porque prácticamente todo, las expectativas de los demás, el orgullo, el miedo al ridículo o al fracaso se desvanece frente a la muerte, dejando sólo lo que es verdaderamente importante. LA MUERTE, JUICIO DE TODO
Recordar que vas a morir es la mejor forma que conozco de evitar la trampa de pensar que tienes algo que perder. Ya estás desnudo. No hay razón para no seguir tu corazón. Hace casi un año me diagnosticaron cáncer. Me hicieron un escaneo a las 7:30 de la mañana, y mostraba claramente un tumor en el páncreas. Ni siquiera sabía qué era el páncreas. Los médicos me dijeron que era prácticamente seguro un tipo de cáncer incurable y que mi esperanza de vida sería de tres a seis meses. Mi médico me aconsejó que me fuese a casa y dejara zanjados mis asuntos, forma médica de decir: prepárate a morir. Significa intentar decirles a tus hijos en unos pocos meses lo que ibas a decirles en diez años. APURO, IMPERATIVO COMUNICATIVO Significa asegurarte de que todo queda atado y bien atado, para que sea tan fácil como sea posible para tu familia. Significa decir adiós. Viví todo un día con ese diagnóstico. Luego, a última hora de la tarde, me hicieron una biopsia, metiéndome un endoscopio por la garganta, a través del estómago y el duodeno, pincharon el páncreas con una aguja para obtener algunas células del tumor. Yo estaba sedado, pero mi esposa, que estaba allí, me dijo que cuando vio las células al microscopio el médico comenzó a llorar porque resultó ser una forma muy rara de cáncer pancreático que se puede curar con cirugía. PERO NO SE CURÓ
Me operaron, y ahora estoy bien. FALSO FINAL FELIZ Esto es lo más cerca que he estado de la muerte, y espero que sea lo más cerca que esté de ella durante algunas décadas más. Habiendo vivido esto, ahora les puedo decir esto con más certeza que cuando la muerte era un concepto útil, pero puramente intelectual: Nadie quiere morir. Ni siquiera la gente que quiere ir al cielo quiere morir para llegar allí. Y sin embargo la muerte es el destino que todos compartimos. Nadie ha escapado de ella. Y así tiene que ser, porque la Muerte AHORA CON MAYÚSCULAS es posiblemente el mejor invento de la Vida. Es el agente de cambio de la Vida. Retira lo viejo para hacer sitio a lo nuevo. Ahora mismo lo nuevo son ustedes, pero dentro de no demasiado tiempo, de forma gradual, ustedes se irán convirtiendo en lo viejo, y van a ser apartados. Siento ser tan dramático, pero es bastante cierto. El tiempo de ustedes es limitado, así que no lo gasten viviendo la vida de otro. No se dejen atrapar por el dogma que es vivir según los resultados del pensamiento de otros. No dejen que el ruido de las opiniones de los demás ahogue la voz interior propia. MUY BUEN CONSEJO. Y lo más importante, tengan el coraje de seguir a su corazón y su intuición. De algún modo ellos ya saben lo que tú realmente quieres ser. Todo lo demás es secundario.
Cuando era joven, había una publicación asombrosa llamada "The Whole Earth Catalog" [Catálogo de toda la Tierra], una de las biblias de mi generación. La creó un tipo llamado Stewart Brand no lejos de aquí, en Menlo Park y la trajo a la vida con su toque poético. Eran los últimos años 60, antes de los computadores personales y la autoedición, así que se hacía con máquinas de escribir, tijeras, y cámaras Polaroid. Era como Google con tapas de cartulina, 35 años de que llegara Google, era idealista, y rebosaba de herramientas claras y grandes conceptos. Stewart y su equipo sacaron varios números del The Whole Earth Catalog, y cuando llegó su momento, sacaron un último número. Fue a mediados de los 70, y yo tenía la edad de ustedes. En la contraportada de su último número había una fotografía de una carretera por el campo a primera hora de la mañana, la clase de carretera en la que podrías encontrarte “haciendo dedo” si son aventureros. Bajo ella estaban las palabras: “Sigue hambriento. Sigue alocado”.
Era su último mensaje de despedida. Sigue hambriento. Sigue alocado. Y siempre he deseado eso para mí. Y ahora, cuando ustedes se gradúan para comenzar de nuevo, les deseo lo mismo. Sigan hambrientos. Sigan alocados.
Muchísimas gracias a todos.




AGENCIAS
¿Quién califica a las agencias de calificación?
¿Por qué consultar a una sola alcanza a muchos periódicos para alarmar a todos desde las portadas?
¿Por qué no cuenta en estos casos para los periódicos la necesidad de consultar a dos o más fuentes para legitimar un relato informativo?

Five Ways Social Media Can Destroy Your Writing (and, Potentially, Your Career)

By Natania
Ah, social media. You can’t cross the street any more without having it cross your consciousness (I wonder if there’s a check-in here!). And as useful as social media can be for us writerly types, I guarantee you for every pro there is a serious and potentially hazardous con. Having written before on some of the reasons I love Twitter for writing, I thought I’d share five ways that social media can, you know, go all Cthulhu on your writing rather than foster it.
1) You drive yourself to distraction. This is perhaps the most obvious pitfall of social media. It’s damn distracting. There’s plenty of time to talk about writing, to meet new writers, to see and read and absorb everyone else’s processes and approaches and learn about the business and agents and publishing and… and… Wait, when was the last time you actually sat down and wrote something? And finished it? And submitted it? Yeah, I thought so. Spend too much time writing and thinking about social media, and before you know it that hard-earned writing time evaporates like wine on a hot skillet. There’s lots of time for learning the craft, and building a network is important. But the second you start spending more time broadcasting than actually creating you’ve got your priorities mixed up. (Don’t think you’re addicted: Check out the Oatmeal’s “How Addicted to Facebook Are You Quiz” for some laughs.)
Solution: Some writers use various types of software to turn off Twitter, Facebook, etc., during writing times. Others are just self-disciplined. Me? I block out hour time periods. For that hour, I’m allowed only to write. Then, I get five or ten minutes to check the wide world. Honestly, sometimes I just keep on writing because, well, there’s a lot less noise out there.
2) You broadcast too much. This is something I’ve seen from very young, fledgeling writers, to established and critically acclaimed writers. Yes, there is too much of a good thing. Over sharing. Over gloating. TMI. You know what I mean. Sure, it’s up to you to do as you will with your social media accounts. I’m not the police. I’m just saying, as a book fan and a writer myself, there’ve been many people that I’ve stopped following simply because their feeds got too, well, uncomfortable or, to turn a phrase, commercial. As much as I don’t want to hear about every single meal and migraine, I don’t want to have to endure a feed that’s nothing but self-promotion. Balance, friends.
Solution: Ask some good friends for critiques of your social media feeds if you’re worried. Write a manifesto about what you do and don’t share. If you care about that sort of thing. If you don’t, well, more power to you. Just know that your social media persona is as close as some of your fans, potential colleagues, and publishers are ever going to get to you. And if you want to make money off this writing thing, it’s probably a good idea to present yourself well. Okay, so maybe you have a huge, established audience and you couldn’t care less about what people think of you because you bathe in dollar bills. I still hold that one bad turn could ruin your career, especially if it reeks of scandal.
3) You get into arguments with other people. You know. Like, every other day. Yes, I believe that discourse is important. The only way that we progress is through understanding, which can sometimes take the form of heated discussions. But is social media the place for this? Likely not. And for a few reasons. a) it’s painfully public so everyone gets to listen to your late-night, Pabst-fueled rantings uncensored and before you have the chance to delete them b) the internet is FOREVER, man. Be a dick once, and it will haunt you for a lifetime, and c) it’s not a good place to be when you’re heated and angry and out for blood. (Penny Arcade even posits that even some folks probably aren’t in that good of a place when they sign up…)
Solution: You’re really pissed off? Good. Maybe you can do something to change the injustice. But take some time to cool off before you oust Major Jerkward Editor to the world. Be tactful. Try blog posts, mobilize your friends, prepare a response. Then you’re not a hot-head drunkard writer who comes off looking petty and jealous, you’re a well-spoken expert on the situation who added something really cool to the discussion and changed a few minds. (Also: try not to take yourself so seriously. I swear, in four years, you’ll look back at this and have a good laugh. Or a cry. Hopefully the former and not the latter.)
4) You’re very vocal about whose writing you do and don’t like. This is beyond issues of content. If you really hate a particular writer simply for the way they write or a particular choice they made in their story, trumpeting it to the social network isn’t the best idea. Why? Well, take a quick look at how many people you’re connected on, say, Facebook. You know, the other day, Facebook recommended that I friend Peter Straub, because apparently we have a whole lot of friends in common. Yeah, that whole six-degrees thing just got a whole lost closer with social media. Thankfully, I like Peter Straub. But if I ranted and raved about how much I detested him, then ran into him virtually or IRL, you know… that might be a bit awkward. And potentially damaging.
Solution: Critique, don’t simply dislike. Don’t let emotion get in the way of reading/projecting about what you’ve read. That goes beyond being a bad social media person — that’s just being a bad reader. If you’re reviewing something, you owe it to yourself and to the writing community to explain why you didn’t like it. You also owe it to everyone to actually read the book. Done well, you come across as someone who knows their stuff and you might even give insight into the writer’s own work. Remember, all writers are still in progress! (Note: some writers do believe they aren’t progressing, and others still can’t take any criticism at all. But at least if you respond intelligently, you cover yourself in the future! While not cool, IMO, I’ve still seen plenty of writers go after other writers and readers either on Twitter, Facebook, or blogs, for bad reviews… Remember that whole thing about the internet being forever? Yeah… totally goes both ways.)
5) You think you’re ready when you’re not. It’s so exciting to see other authors selling stories and doing book tours and signing book deals. But if you start comparing yourself and your career to theirs, you’re in for trouble. The truth is that there’s no magic formula. And submitting a bunch of half-thought stories and novels to publishers before they’re ready, just because you dream of the day you can Tweet: “I sold my book!” is not a good idea. I’ve been guilty myself of this, I will freely admit (while social media wasn’t the only culprit in my progress paralysis, it certainly didn’t help!). A false-sense of your own skill leads to nothing but heartbreak. Unfortunately, for the majority of writers out there, hope does nothing for actually selling a book. Also, beware promises that sound too good: vanity presses, people who want your money to publish your book. It’s hard to separate the wheat from the chaff online sometimes, but generally speaking, there is no pot of gold at the end of most promised rainbows.
Solution: Measure success with your own yardstick. Make goals that make sense for you and your experience. Maybe it’s just finishing a short story this year. Maybe it’s scoring an agent. But  framing your success in terms of other peoples’ is a recipe for disaster and, ultimately, massive disappointment. The only thing that writers have in common when it comes to success: damned hard work. To quote Jeff VanderMeerfrom Facebook earlier today (and to give a nod in general to Booklife, which goes into this better than I do): “If you’re not willing to put in the time and effort, if you don’t like hard work, don’t be a writer. Don’t be a writer if you don’t like to read. The world doesn’t need another punk-ass pretender.”
I’m sure there are lot of other pitfalls of social media, but these are the ones I’ve become most familiar with. Above all, practice moderation, folks. Any tool can become a distraction. Anything you say can be found again. And the only person who can truly control how you’re perceived is you. You want to be an irreverent, irate creative? Go right ahead. Just know that there are possible ramifications. You want to avoid social media altogether and go the Luddite route? Rock on. Just know that you’re also missing out on some pretty huge opportunities. (Or… maybe… in some cases, you’re not!)
How about you? Anyone fallen into any of these traps or discovered others? How do you balance social media and your writing life?





OPORTUNÍSIMO OBAMA
Horas antes de que Steve Jobs muriera, Obama confesaba a ABC News que había recibido el iPad poco antes que la mayoría de los mortales. “Steve Jobs me lo dio directamente, estuvo genial.” ¿Imaginaba o sabía acaso el Presidente que la muerte del empresario estrella era inminente?
INVOCANDO EL “ESPÍRITU IMPERIAL”
Tenía que ser en el imperturbable Partido Conservador del Reino Unido, claro. En el congreso celebrado en Manchester en plena crisis a comienzos de octubre, afirmó el Primer Ministro David Cameron:
“Gran Bretaña nunca ha tenido la mayor población, ni la mayor extensión territorial, ni una gran riqueza de recursos; pero hemos tenido el espíritu. Rechacemos el pesimismo. Demos paso al optimismo del sí, se puede hacer. Convoquemos a la energía y las ganas de pelear por un futuro mejor para nuestro país.” Sí, se puede: ¿una réplica del mensaje de Obama cuando competía por la Presidencia?
Advirtió de todos modos Cameron que “esta no ha sido una recesión normal: estamos en una crisis de la deuda” y hay que priorizar -frente a los que proclaman que la prioridad debería ser reactivar la economía-, la reducción de la deuda pública. Puesto que “la amenaza a la economía mundial –y británica- es hoy tan seria como lo era cuando en 2008 sobrevino la recesión.”
Sorpresiva señal de puesta al día conservadora: aplausos sí abundaron cuando Cameron anunció que su Gobierno va a estudiar la posibilidad de legalizar el matrimonio homosexual.


PERSISTENTE PROTESTA ESTUDIANTIL
En Chile, parecería fracasar el diálogo  recién abierto entre los estudiantes y el Ejecutivo. Duros choques de los manifestantes con la policía provocan 5 víctimas entre los primeros y 27 heridos entre los carabineros.
DE WALL STREET A FREEDOM PLAZA
Las protestas en EEUU se extienden del centro financiero a la capital política. Obama dice comprender a los manifestantes: “Creo que la gente está frustrada, y los que protestan dan voz a una sospecha extendida sobre cómo funciona nuestro sistema financiero”. Y recuerda cómo bajo su mandato el Congreso incrementó la regulación del sistema financiero para prohibir prácticas hasta entonces consideradas “inmorales” pero no “ilegales”.
MUERTE DE STEVE JOBS

Après la mort de Steve Jobs, une tristesse collective étonnante

LEMONDE.FR | 07.10.11 | 19h28   •  Mis à jour le 07.10.11 | 20h14
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Après la mort de Steve Jobs, l'émotion a étreint consommateurs et internautes.
Après la mort de Steve Jobs, l'émotion a étreint consommateurs et internautes.AP/Vincent Thian
L'annonce de la mort de Steve Jobs, cofondateur d'Apple, a suscité un flot deréactions élogieuses, comme peu de décès en ont provoqué. Des consommateurs de la marque aux hommes politiques de tous bords en passant par d'anciens concurrents, tous ont salué un génie qui a bouleversé l'humanité.
Pour Nicolas Herpin, sociologue de la consommation, cet engouement posthume est une réaction collective étonnante, pour ne pas dire démesurée. "Certes, c'est un industriel de génie mais il y en a d'autres et ils ne mobilisent pas autant les esprits", rappelle le chercheur à l'observatoire sociologique du changement, le laboratoire sociologique de Sciences Po Paris.
Le sociologue explique cet emballement, qui n'est pas que médiatique, par le parcours de Steve Jobs. Un héros mythologique des temps modernes. "Voilà un homme qui incarne l'image de quelqu'un qui est capable de sortir des produits du néant", estime-t-il. De son garage jusqu'à la une des journaux, le créateur de l'iPhone a une histoire qui fascine, un parcours qui fait rêver les foules. "Il est ce que tout le monde veut devenir, dans une époque où tout le monde est anonyme", estime Nicolas Herpin.
UNE MORT ANNONCÉE
Tout le monde savait que Steve Jobs était en mauvaise santé. Il l'a lui même rappelé en abandonnant la direction du groupe de Cupertino, en août. Et pour Nicolas Herpin, cette mort annoncée change tout. "C'est encore plus touchant. Il nous dit 'Je m'en vais parce que je vais mourir' et le voilà qui meurt tout de suite. Il serait mort vingt ans après, les éloges auraient été moins nombreux", argue le chercheur avant de rappeler que la mort de François Mitterrand, quelques mois après la fin de son mandat, avait suscité le même type de réactions. Un engouement qui laisse peu de place à la critique constructive.
Si certains ont rappelé le mauvais caractère de Steve Jobs ou pointé du doigt les conditions de travail des ouvriers chinois de l'usine de Foxconn, d'autres comme le maire de New York, Michael Bloomberg, ou des centaines d'utilisateurs de Twittern'hésitent pas à comparer Steve Jobs aux plus grands scientifiques, comme Einstein ou Léonard de Vinci. "Du délire !", s'insurge Michel Dubois, sociologue des sciences au CNRS, pour qui Steve Jobs n'est qu'"un industriel" parmi d'autres.
Selon lui, Steve Jobs n'a rien d'un homme de sciences. Parce qu'il ne s'est pas attaqué à la recherche fondamentale, la plus prestigieuse. Mais surtout parce que sa logique industrielle est contraire à l'esprit scientifique. "Apple s'est construite sur une logique de propriété avec des verrouillages de tous les côtés. Steve Jobs n'a jamais joué le jeu académique de la diffusion des idées", rappelle l'universitaire.
LA PERTE DE STEVE JOBS, LA PERTE DE SOI ?
Si l'émotion a étreint l'espace public, c'est bien parce que "l'attachement à un iPhone ou à son ordinateur portable relève sans doute d'une logique comparable à celle qui régit l'attachement à un souvenir de famille ou un objet de collection", présume Thierry Bonnot, sociologue à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, qui analyse notre rapport aux objets.
Nicolas Herpin abonde. "Son mérite est d'avoir poussé le consommateur à s'identifier aux objets. Autrefois, personne n'aurait imaginé que le téléphone devienne un produit individualisé." Et comment s'est-il personnalisé ? "Grâce à la culture", explique le sociologue. En incluant musique et cinéma dans un objet aux vertus principalement utilitaires, Steve Jobs a permis à ses consommateurs d'ymettre un peu de leur personnalité. En perdant Steve Jobs, les consommateurs de ses produits doivent-ils faire le deuil d'une part d'eux-mêmes ?
Si le deuil est collectif, il ne concerne qu'une minorité. "Il y a des milliards d'êtres humains que la disparition de Steve Jobs laisse froids, soit qu'ils n'en aient jamais entendu parler, soit qu'ils n'utilisent jamais ni iPhone, ni iPad, parce qu'ils n'ont pas les moyens de le faire", rappelle Thierry Bonnot.
Thomas Monnerais


The GOP's Post-Palin Comedown

First Christie, and now Palin. The GOP is going to have to adjust to the reality that its biggest names aren’t running for president. It’s going to be a rocky road, says Michael Tomasky.

 Michael Tomasky | October 5, 2011 10:50 PM EDT
Journalists and ironists, as well as Jon Stewart and Stephen Colbert, are unhappy that Sarah Palin isn’t running. But anyone else? Actually, yes. She does have fans, and millions of them. And Chris Christie, while he may not be a Palin-level celebri-pol, sure had pulses pounding last week at the Reagan library. Palin and Christie are high-wattage personalities. The GOP field right now lacks them. This may or may not make a difference next November, but it will make a lot of difference during the primary season and will probably end up helping Mitt Romney—if Republican voters can learn to love him, which is still a big question.
It’s close to unprecedented in recent history that a party’s two biggest names (Palin is certainly one; Christie is arguable, but I’d say that just because of his swagger and his proximity to the New York media market, he’s up there) don’t run for president. The Democrats faced a similar situation in 1988 and 1992, when Mario Cuomo, probably their brightest light at the time, didn’t get in. In 1988 his decision had a big effect, as Democrats didn’t really know where to go among their choices, finally settling on Michael Dukakis without great enthusiasm. I remember lots of people saying, for a long time, “I still wish Mario had run” (of course, I was in New York then). In 1992 Bill Clinton was eventually able to emit enough star power, once he fought his way through the brambles of Gennifer Flowers and the draft-dodging charges, to make Democrats forget about Cuomo.
Primary voters have two qualities by which they operate: ardor and calculation. They want ardor first. In 2004 many Democrats loved Howard Dean. He was the ardor candidate. Then he flubbed in Iowa, and voters moved en masse to the calculation candidate, John Kerry. Few voters were really excited about Kerry. But when the ardor fades, the psychological and emotional impulse of voters is to move more quickly toward the least objectionable of the remaining bunch, who has the best shot of winning—to embrace calculation. Democrats did that in 1988 too, after Cuomo didn’t run.
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Sarah Palin, Mario Tama / Getty Images
Republicans haven’t usually been confronted with such stark choices. They’ve been fortunate in that they’ve had two candidates in recent history who filled both slots. Ronald Reagan and George W. Bush were the frontrunners in 1980 and 2000, but they also inspired a great deal of passion from the base. John McCain and Bob Dole were calculation candidates, as was George H.W. Bush. But the difference between those situations and the Democratic ones is that none of them had to topple (or outshine the memory of) a serious ardor candidate. The GOP had its ardor candidates, like Pat Buchanan in 1992, but they were understood to be temporary phenomena or unelectable.
So this is a new situation for Republicans. They have only calculation candidates—I suppose Rick Perry inspires some ardor, but not on the Reagan-Dubya scale—while the two leading ardor figures in the party are going to be sitting on the sidelines watching, making news from time to time, being there as constant reminders of what could have been. I suppose Ron Paul and Herman Cain are ardor candidates, but they’re not getting the nomination. So what happens?
The GOP will soon ask itself, “Well, out of the bunch we got, who’s most likely to beat the Kenyan?” And most Republicans will reluctantly answer: Romney.
I’d wager it brings Republican primary voters to the point of calculation a little more quickly, and leads them to think, “Well, out of the bunch we got, who’s most likely to beat the Kenyan?” And I think most of them will answer: Romney. But then, Romney has to show them he’s inevitable: he has to do things to make them think it’s going to be him. It’s like that poll that came out this week asking people if they thought Obama would be reelected. There, even many people who presumably want Obama to be reelected said no. Romney needs that in reverse—he needs even people who aren’t for him to think that he’s going to win. In a multicandidate primary campaign, having that aura about you is gold. So he needs to take steps to create it.
He’ll have a chance to start the process this weekend—the Values Voter Summitlooms, at Washington’s Shoreham Hotel. Not exactly his kind of room. These are not people who believe the Garden of Eden was in Missouri, or whatever it is the Mormons say. He needs to give a speech that not only reassures them on a few of the basics, but tells them the train is revving up and they need to hop on board.
I remain somewhat bullish on Perry’s chances. There’s every chance he could win this weekend and generate a few days of “Perry Bounces Back” stories. I also wouldn’t doubt that he and his people are sitting on a decent-sized folder of oppo stamped “Romney and Immigration” and will divulge the contents when they need to, thus blunting the advantage Romney seems to be gaining on that issue. And there’s plenty of time yet. Romney is unlikely to be sealing any deals in the near future.
And in the meantime, a Sarah-less near-term future. I for one am relieved. I can’t stand the mere sight of her. But I suppose I did perversely enjoy seeing what she brought out in people. Hey—is there still time for Hank Williams Jr. to file papers?




La place croissante de l'islam en banlieue

Enquête | LEMONDE | 04.10.11 | 13h34   •  Mis à jour le 05.10.11 | 11h16
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Prière à la grande mosquée de Villeneuve-d'Ascq, en août.
Prière à la grande mosquée de Villeneuve-d'Ascq, en août.AFP/PHILIPPE HUGUEN
Voilà un constat qui va déranger. Dans les tours de Clichy-sous-Bois et de Montfermeil (Seine-Saint-Denis), les deux villes emblématiques de la crise des banlieues depuis les émeutes de l'automne 2005, la République, ce principe collectif censé organiser la vie sociale, est un concept lointain. Ce qui "fait société" ? L'islam d'abord. Un islam du quotidien, familial, banal le plus souvent, qui fournit repères collectifs, morale individuelle, lien social, là où la République a multiplié les promesses sans les tenir.
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La croyance religieuse plus structurante que la croyance républicaine, donc. Vingt-cinq ans après avoir publié une enquête référence sur la naissance de l'islam en France - intitulée Les Banlieues de l'islam (Seuil) -, le politologue Gilles Kepel, accompagné de cinq chercheurs, est retourné dans les cités populaires de Seine-Saint-Denis pour comprendre la crise des quartiers. Six ans après les émeutes causées par la mort de deux adolescents, en octobre 2005, son équipe a partagé le thé dans les appartements des deux villes, accompagné les mères de famille à la sortie des écoles, rencontré les chefs d'entreprise, les enseignants, les élus, pour raconter le destin de cette "Banlieue de la République" - c'est le titre de l'enquête, complexe et passionnante, publiée par l'Institut Montaigne.
Le sentiment de mise à l'écart a favorisé une "intensification" des pratiques religieuses, constate Gilles Kepel. Les indices en sont multiples. Une fréquentation des mosquées beaucoup plus régulière - les deux villes (60 000 habitants au total) comptent une dizaine de mosquées, aux profils extrêmement variés, pouvantaccueillir jusqu'à 12 000 fidèles. Une pratique du ramadan presque systématique pour les hommes. Une conception extensible du halal, enfin, qui instaure une frontière morale entre ce qui est interdit et ce qui est autorisé, ligne de fracture valable pour les choix les plus intimes jusqu'à la vie sociale.
Les chercheurs prennent l'exemple des cantines scolaires, très peu fréquentées à Clichy en particulier. Un problème de coût évidemment pour les familles les plus pauvres. Mais la raison fondamentale tient au respect du halal. Les premières générations d'immigrés y avaient inscrit leurs enfants, leur demandant simplement de ne pas manger de porc. Une partie de leurs enfants, devenus parents à leur tour, préfère éviter les cantines pour leur propre descendance parce que celles-ci ne proposent pas de halal. Un facteur d'éloignement préoccupant pour Gilles Kepel : "Apprendre à manger, ensemble, à la table de l'école est l'un des modes d'apprentissage de la convivialité future à la table de la République."
Car le mouvement de "réislamisation culturelle" de la fin des années 1990 a été particulièrement marqué à Clichy et à Montfermeil. Sur les ruines causées par les trafics de drogue dure, dans un contexte d'effondrement du communisme municipal, face à la multiplication des incivilités et des violences, les missionnaires du Tabligh (le plus important mouvement piétiste de l'islam), en particulier, ont contribué à redonner un cadre collectif. Et participé à la lutte contre l'héroïne, dans les années 1990, là où la police avait échoué. Ce combat contre les drogues dures - remplacées en partie par les trafics de cannabis - a offert une "légitimité sociale, spirituelle et rédemptrice" à l'islam - même si la victoire contre l'héroïne est, en réalité, largement venue des politiques sanitaires.
L'islam a aussi et surtout fourni une "compensation" au sentiment d'indignité sociale, politique et économique. C'est la thèse centrale de Gilles Kepel, convaincu que cette "piété exacerbée" est un symptôme de la crise des banlieues, pas sa cause. Comme si l'islam s'était développé en l'absence de la République, plus qu'en opposition. Comme si les valeurs de l'islam avaient rempli le vide laissé par les valeurs républicaines. Comment croire encore, en effet, en la République ? Plus qu'une recherche sur l'islam, l'étude de Gilles Kepel est une plongée dans les interstices et les failles des politiques publiques en direction des quartiers sensibles... Avec un bilan médiocre : le territoire souffre toujours d'une mise à l'écart durable, illustrée ces dernières semaines par l'épidémie de tuberculose, maladie d'un autre siècle, dans le quartier du Chêne-Pointu, à Clichy, ghetto de pauvres et d'immigrés face auquel les pouvoirs publics restent désarmés (Le Monde du 29 septembre). Illustrée depuis des années par un taux de chômage très élevé, un niveau de pauvreté sans équivalent en Ile-de-France et un échec scolaire massif.
Clichy-Montfermeil forme une société fragile, fragmentée, déstructurée. Où l'on compte des réussites individuelles parfois brillantes et des parcours de résilience exemplaires, mais où l'échec scolaire et l'orientation précoce vers l'enseignement professionnel sont la norme. "Porteuse d'espoirs immenses, l'école est pourtant aussi l'objet des ressentiments les plus profonds", constatent les chercheurs. Au point que "la figure la plus détestée par bon nombre de jeunes est celle de la conseillère d'orientation à la fin du collège - loin devant les policiers".
Et pourtant, les pouvoirs publics n'ont pas ménagé leurs efforts. Des centaines de millions d'euros investis dans la rénovation urbaine pour détruire les tours les plus anciennes et reconstruire des quartiers entiers. Depuis deux ans, les grues ont poussé un peu partout et les chantiers se sont multipliés - invalidant les discours trop faciles sur l'abandon de l'Etat. Ici, une école reconstruite, là, un immeuble dégradé transformé en résidence. Un commissariat neuf, aussi, dont la construction a été plébiscitée par les habitants - parce qu'il incarnait l'espoir d'une politique de sécurité de proximité.
Le problème, montre Gilles Kepel, c'est que l'Etat bâtisseur ne suffit pas. Les tours ont été rasées pour certaines, rénovées pour d'autres, mais l'Etat social, lui, reste insuffisant. La politique de l'emploi, incohérente, ne permet pas de raccrocher les wagons de chômeurs. Les transports publics restent notoirement insuffisants et empêchent la jeunesse des deux villes de profiter de la dynamique économique du reste de la Seine-Saint-Denis. Plus délicat encore, la prise en charge des jeunes enfants n'est pas adaptée, en particulier pour les familles débarquant d'Afrique subsaharienne et élevés avec des modèles culturels très éloignés des pratiques occidentales.
Que faire alors ? Réorienter les politiques publiques vers l'éducation, la petite enfance, d'abord, pour donner à la jeunesse de quoi s'intégrer économiquement et socialement. Faire confiance, ensuite, aux élites locales de la diversité en leur permettant d'accéder aux responsabilités pour avoir, demain, des maires, des députés, des hauts fonctionnaires musulmans et républicains. Car, dans ce tableau sombre, le chercheur perçoit l'éveil d'une classe moyenne, de chefs d'entreprise, de jeunes diplômés, de militants associatifs, désireuse de peser dans la vie publique, soucieuse de concilier identité musulmane et appartenance républicaine.
Luc Bronner

Top of the Agenda: China, Russia Veto UN Resolution on Syria
China and Russia vetoed a United Nations Security Council resolution that sought to condemn the regime (al-Jazeera) of Syrian President Bashar al-Assad for its ongoing, violent crackdown against anti-government protesters.
Russia refused to support the measure because it included targeted sanctions (NYT) against the Syrian government--Russia's main Middle East ally. Europe and the United States significantly diluted the wording and extent of the sanctions in the hopes of gaining Russia's vote, but with little effect. The Russian UN ambassador, Vitaly Churkin, warned that the resolution could have provoked a Syrian civil war.
The French ambassador to the UN expressed frustration at the veto, and said Russia and China's actions showed "disdain" for the Syrian people. Similarly, Susan Rice, U.S. ambassador to the UN, called the move an "outrage" (WSJ) and walked out of the Security Council chamber in protest.
The UN estimates that over 2,700 people (BBC) have been killed by the Syrian government's crackdown over the past six months.
Analysis
In his blog, The Arab Street, CFR's Ed Husain argues that Syrian President Bashar al-Assad, however distasteful, still remains the West's least worst option in Syria.
After months of failed attempts at unity, Syria's fractious opposition forces have come together in the Syrian National Council, an umbrella organization announced in Istanbul on Sunday, whose aim is to help bring down the Assad regime, writes the Financial Times' Roula Khalaf.
The upheaval in Arab states presents opportunities and pitfalls for Iran in the Mideast. The best way for Washington to counter a possible Iranian rise is to cultivate relationships with Arab publics, explains this CFR Analysis Brief.

New Interactive Guide Surveys Iran's Regime and Nuclear Program
Crisis Guide: Iran, the latest multimedia feature in CFR's Emmy award-winning series, uses expert interviews, interactive timelines, graphs, and images to trace Iran's history, examine its oil-driven economy, and survey its nuclear program. View the Guide

MIDDLE EAST
Iraq Will Deny Immunity to U.S. Troops
The Iraqi government reached an agreement to allow some U.S. soldiers to stay (al-Jazeera) in Iraq as military trainers after 2011, but they will no longer be granted immunity if they commit a crime.

PACIFIC RIM
Russia Holds Suspected Chinese Spy
Since last year, the Russian government has detained a Chinese agent accused of bribery in an attempt to obtain information about the Soviet-era S300 surface-to-air missile system (BBC).
CHINA: U.S. House Speaker John Boehner spoke out against proposed Senate legislation that would sanction China for its undervalued currency (Bloomberg), while Federal Reserve Chairman Ben Bernanke said China's currency policy was hurting the global economic recovery.

SOUTH AND CENTRAL ASIA
U.S. Officials Met with Haqqani Network
U.S. officials this summer secretly met with leaders of the Taliban- and al-Qaeda-allied Haqqani network to draw them into negotiations (WSJ) amid a phased U.S. military drawdown from Afghanistan. The United States recently accused Pakistan of supporting the militant group in attacks on U.S. targets.
Don Rassler and Vahid Brown of West Point's Combating Terrorism Center report on the role of the Haqqani network in the evolution of a global al-Qaeda, with roots in the political context of Afghanistan and Pakistan in the 1970s.
AFGHANISTAN: After signing bilateral strategic agreements with India that will see New Delhi help train Afghan security forces, President Hamid Karzai sought to reassure Pakistan (AFP) that it was Afghanistan's "twin brother" and would not be sidelined by the deal.

AFRICA
Al-Shabaab Vows More Attacks on Mogadishu
Somalia's militant Islamist separatist group al-Shabaab vowed "routine" attacks (Mail&Guardian) against the interim Somali government in Mogadishu following a suicide car bombing near a government building that killed at least seventy people and wounded over one hundred others.
This CFR Backgrounder offers a profile of the al-Shabaab Islamist militant organization based in southern Somalia.
SOUTH AFRICA: Archbishop Emeritus and anti-apartheid activist Desmond Tutu lashed out (IOL) at South Africa's ruling African National Congress for denying the Dalai Lama a visa to visit the country, calling it worse than the apartheid government.

AMERICAS
Fed Downgrades Outlook; Considers Further Action
U.S. Federal Reserve Chairman Ben Bernanke predicted a slower pace of economic growth in the coming quarters. He said the Fed was prepared to further ease monetary policy (WashPost) following last month's Operation Twist, which will shift $400 billion of the Fed's holdings into long-term bonds.
In the wake of financial regulatory overhaul, experts continue to differ on the role of the Federal Reserve and its powers, explains this CFR Backgrounder.
UNITED STATES: Demonstrators in downtown Manhattan, known as the Occupy Wall Street (CNN)protesters, have gained the support of labor unions and prompted similar populist protests throughout the country.

EUROPE
IMF Calls for Recapitalization of Europe's Banks
Amid eurozone policy inaction over Greece's sovereign debt and growing fears of contagion (FT) to Europe's financial sector, the International Monetary Fund called on EU leaders to recapitalize the continent's banks in order to avoid a new credit crunch.
While Greece has failed to meet the budget requirements mandated by the EU and the IMF, experts say eurozone leaders will likely continue to bailout the country because the costs of letting it go are far greater, explains this CFR Analysis Brief.
ITALY: Credit rating agency Moody's downgraded Italy's debt (Guardian) by three notches in a sign that sovereign debt contagion is continuing to envelop the eurozone.

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ARGENTINA INAUGURA SU TERCERA CENTRAL NUCLEAR, ATUCHA II
En Zárate, a orillas del Paraná, a un centenar de kilómetros de Buenos Aires. Fernández la puso como ejemplo del crecimiento económico de una Argentina ajena a la crisis, En 1950 Perón fundaba la Comisión Nacional de Energía Atómica. En 1974, Atucha I pasó a ser la primera planta atómica de Latinoamérica. “Somos país líder en el uso pacífico de la energía  nuclear”. Se construirá una cuarta planta, Atucha III. Y un submarino nuclear, conjuntamente con Brasil. Pero también en el campo atómico Argentina se vé superada por Brasil, que ya está construyendo su tercera central, Angra III. México ya cuenta con dos plantas.
“Los científicos argentinos nunca usaron sus neuronas para destruir la vida”, celebra la Presidenta.
RETÓRICA DE VANGUARDINOS
“ALEMANIA DA UN RESPIRO AL EURO”, imagina el titular principal de La Vanguardia del vienes 30 de Setiembre. Y lo muestran los subtitulares:
- “El Bundestag aprueba por gran mayoría la ampliación a 440.000 millones del fondo de rescate”
- “Las bolsas acogen con subidas el voto en Berlín, que refuerza a la canciller Merkel”
Si el lector pasa a Economía, p. 59, los textos publicados desmontan este optimismo. Pero ¿cuántos lectores de Portada leen Economia?
OBAMA SE RENUEVA
Contra sus promesas de candidato, mantiene Guantánamo abierto y en funciones. Contra la garantía del debido proceso legal, mata de inmediato a bin Laden y ahora, mediante aviones no tripulados, a su sucesor, ciudadano de EEUU. Ambas ejecuciones, sin dar noticia previa ni pedir autorización a los gobiernos der los estados islámicos donde se encontraban. Mantiene los desastres de Irak y Afganistán, con el beneplácito de sus siervos occidentales. Olvidando que la crisis de todos empezó en EEUU, lanza orbi et urbi sus críticas a la UE por no conjurar con la velocidad debida los grandes problemas de ahora.

DESPUÉS DE LA PRIMAVERA EN EL MAGREB Y LOS INDIGNADOS ESPAÑOLES Y EUROPEOS

 Occupy Wall Street: 700 Arrested in a Standoff on the Brooklyn Bridge

Jessica Rinaldi-Reuters
A protester looks up at a police officer after being arrested on the Brooklyn Bridge during an Occupy Wall Street protest in New York October 1, 2011.
Jessica Rinaldi-Reuters
From the inside, the throng of “Occupy Wall Street” protesters marching through Lower Manhattan on Saturday felt chaotic. The crush of people, more than 2,500 in all, flowed north from their camp in Zuccotti Park towards the Brooklyn Bridge, chanting slogans that ebbed and flowed through the crowd. Drums echoed off the tall buildings that form a deep canyon along narrow streets.
But as tumultuous as it felt inside the group, from the outside, the protest looked orderly and purposeful as it moved smoothly behind a wide banner that read: “Occupy Everything.” Demonstrator Christine Velez held a sign that cleverly poked fun at both leading Republican presidential contenders: “I Won't Believe a Corporation Is a Person Until Texas Hangs One,” her sign said. It summed up the feelings of the movement, anchored by a stalwart 300 or so protesters who have been living in the park for 21 days, protesting income inequality and corporate greed, with Wall Street as the central villain.
Dozens of police officers on small motorcycles formed a long line that kept the protesters on the sidewalk and out of the traffic, a sign that the NYPD has learned from last week's march to Union Square where videos exploded on the web of a police commander spraying mace in the face of a woman behind a crowd enclosure pen. The plan, on this rainy day, was to march over the Brooklyn Bridge. Protest organizers had instructed everyone at the outset not to instigate conflict with police or pedestrians with physical violence.
The crowd wound its way toward the bridge, without incident, through streets crowded with shoppers and tourists, past City Hall without breaking stride. But when they reached the bridge, the first group made their way to the upper pedestrian walkway. There was a break in the ranks, however, and the second group, of somewhere between 500 and 1,000 people, began to walk up the Brooklyn-bound roadway where they were sure to snarl traffic. Police later said that an officer yelled into a bullhorn for the protesters to turn around. The crowd, apparently oblivious, erupted into cheers when they hit the roadway, chanting, “Who owns this bridge? We do!”
Meanwhile, farther across the bridge, dozens of police officers began to assemble. One yelled to his commander, “Here?” pointing to a spot about 100 yards from the tower on the Manhattan side. About 30 police officers made a human line, three deep, while others behind them unfurled an orange net that stretched across the road's three lanes.
When the protesters reached the line of police officers, many linked arms and prepared to stand their ground. A white shirted police commander yelled via bullhorn that the marchers would be arrested for disorderly conduct. There was short pause as both sides held steady, then one officer reached into the crowd to pull a mask from one of the marcher's faces. The NYPD's chief of the department, Joseph Esposito, grabbed the officer by the back of the belt and hauled him backwards. But moments later, another policeman plunged into the crowd and the standoff disintegrated into chaos.
For the next minute or so, police took the marchers who were at the front and restrained them with plastic flex wrist cuffs secured behind their backs. After the first dozen or so arrests, many of the marchers sat down or got on their knees, and tensions calmed once more. But the arrests continued. First by ones and twos, and then a half dozen at a time, police arrested every protester who marched on the roadway. Some yelled their names to legal observers from the National Lawyers Guild. Two marchers who looked impossibly young to be at a protest, when asked their age yelled that they were 15.
Up the roadway, police seated the protesters against the sides of the road and began to take their information. Half an hour after the first arrest, two city buses backed up to augment the paddy wagons. More than 700 people were arrested according to the NYPD; an officer who said he has worked large crowds many times said he would put that number closer to 1,000. While the exact numbers weren't clear, it took more than two and a half hours to flex cuff the entire crowd and haul them all away.
(PHOTOSOccupy Wall Street)
Around 7pm, as a cold rain fell steadily on the bridge, police loaded the last of the last of the marchers into a half-empty city bus. Signs and flyers littered the roadway, including the one from Christine Velez poking fun at Mitt Romney and Rick Perry. Back at Zuccotti Park, the mood was a mixture of ebullience and concern. Legal observers worked their cell phones, trying to track down those arrested. Even with several hundred of their compatriots on their way to various police precincts, more than a thousand people cheered on a drum circle, debated ideas and tried to dry off from the cold rain. One woman at the Broadway entrance held a sign, quoting poet Gil Scott Heron that read, “The Revolution Will Not Be Televised.” Perhaps not, but the people who came to the park three weeks ago hope that it will continue to grow as it enters week four.
Nate Rawlings is a reporter at TIME. Find him on Twitter at @naterawlings. Continue the discussion on TIME's Facebook page and on Twitter at @TIME.


Obama’s Anti-Terror Doctrine

Sep 30, 2011 10:03 PM EDT

The killing of Anwar al-Awlaki is the latest prize of President Obama’s strategy of a smaller, quieter war on terror. Eli Lake and John Barry on the mix of “black” and “white” special forces—and the debate over al Qaeda’s current strength.

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President Obama has put an indelible stamp on the war on terror in the last six months, scaling back the big wars his predecessor launched in Iraq and Afghanistan while widening a covert campaign in many countries that is waged with precision air strikes and operatives that leave a much smaller military footprint.
The tactics Obama has embraced and deployed were developed in the final years of George W. Bush’s presidency but have been refined and expanded with success under this administration with strong backing from the likes of CIA Director David Petraeus and Defense Secretary Leon Panetta.
And while the drones are the most outward signs of the covert campaigns that rage from the Horn of Africa to Pakistan, it is the nearly invisible troops on the ground—both U.S and allied special forces—who are gathering the intelligence, making eyes-on confirmation, and directing the strikes with remarkable precision.
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The killing of Anwar al-Awlaki, a U.S.-born cleric cut down in Yemen, where he was a major figure in al Qaeda in the Arabian Peninsula, was a pinnacle achievement of a strategy that also helped assassinate Osama bin Laden in Pakistan; killed Ilyas Kashmiri, the commander behind the 2008 Mumbai attacks; and captured Yunis al-Mauritani, a top operations chief in Pakistan. 
“Make no mistake, this is further proof al Qaeda and its affiliates will find no safe haven in Yemen or anywhere around the world,” the president said Friday when Awlaki was killed.  
Instead of big wars, Obama is more interested in quiet, smaller wars. The new model for this approach is the U.S. campaign in Yemen that took shape in early 2009 and was sealed in the fall of that year, when Yemen’s President Ali Abdullah Saleh agreed to give the U.S. unfettered access to Yemen’s territory for counterterrorism operations.
The new campaign was an unprecedented melding of efforts by U.S. conventional forces, special operations forces, and the CIA, all controlled from a single Joint Operations Center. Contingents of “white” special forces, those at Fort Bragg in North Carolina and the Rangers in Fort Benning, Georgia, have been training Yemen’s own special forces.
Teams of “black” special operations forces—Delta, SEAL Team Six—are operating in tandem with those Yemeni forces. JSOC, the Joint Special Operations Command, which runs these black forces, gives directions on where to patrol, where to search, and whom to look for, while providing targets for the Predator and other drones the CIA has been flying.
Meanwhile, a U.S. mini-carrier patrols off the Yemen coast, with strike aircraft on call to provide rapid response against targets identified by the Yemeni or U.S. special forces.
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President Barack Obama and retiring Joint Chiefs Chairman Adm. Mike Mullen seen before the president's remarks on the killing of Anwar al-Awlaki in Arlington, Va., Friday, Sept., 30, 2011., Pablo Martinez Monsivais / AP Photo
There is a split inside the administration over the current strength of al Qaeda and its affiliates. Panetta and John Brennan, the top counterterrorism adviser at the White House, have said publicly that al Qaeda is on its last legs. Others in the administration, such as Petraeus and Mike Vickers, the undersecretary of defense for intelligence, have taken a more cautious view. Vickers told Congress last month that it would be 18 to 24 months before al Qaeda’s core leadership would begin to fragment and implode.
But there is consensus on the importance of these secret smaller wars. Even as the United States begins to draw down from Iraq, the Obama administration is trying to negotiate an agreement to store the drones from Iraq in neighboring Turkey.
The Obama doctrine is a shift from the Bush administration’s focus during its second term on building institutions and civil society necessary for preventing al Qaeda from reestablishing a safe haven in Iraq.
The special forces today, according to Mary Habeck, an al Qaeda specialist for the Bush National Security Council, are returning to their traditional role in counterterrorism.
“It helps to prevent attacks on the homeland and that is important,” she said. “What it does not do is provide a viable strategy for destroying the organization and building societies that will be resilient against the return of al Qaeda.”
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