François Hollande riposte, après l’intervention télé de Nicolas Sarkozy
FRANCE INFO - HIER, 23:32François Hollande a répondu au chef de l’État ce soir, comme un avant goût des débats qui opposeront les deux hommes dans les mois à venir. Le candidat désigné du Parti socialiste était l’invité du journal de 20h sur France 2. Il a estimé qu’en cas de victoire en 2012, il hériterait d’un "fardeau" et d’une "très faible croissance". François Hollande a également chiffré à 2,5 milliards d’euros sur cinq ans sa proposition de création de 60.000 postes dans l’Éducation nationale.
La veille, sur TF1 et France 2, le chef de l’Etat ne s’était pas gêné pour critiquer une gauche dépensière et mangeuse de compétitivité avec sa "folie des 35 heures".
Alors ce soir, invité de France 2, François Hollande a répliqué. Pour lui, les attaques sur les acquis de la gauche émanent d’un président frappé d’"amnésie". Le candidat désigné du Parti socialiste a estimé qu’il hériterait, en cas de victoire en mai prochain, d’un "fardeau" et d’une "très faible croissance". "Ce que nous allons faire en 2012 sera largement hypothéqué par ce que nous allons avoir comme héritage de Nicolas Sarkozy, ça veut dire qu’il va falloir prendre des mesures de soutien à la croissance pour les années qui viennent", a-t-il ajouté.
Alors ce soir, invité de France 2, François Hollande a répliqué. Pour lui, les attaques sur les acquis de la gauche émanent d’un président frappé d’"amnésie". Le candidat désigné du Parti socialiste a estimé qu’il hériterait, en cas de victoire en mai prochain, d’un "fardeau" et d’une "très faible croissance". "Ce que nous allons faire en 2012 sera largement hypothéqué par ce que nous allons avoir comme héritage de Nicolas Sarkozy, ça veut dire qu’il va falloir prendre des mesures de soutien à la croissance pour les années qui viennent", a-t-il ajouté.
| Extrait de l’intervention de François Hollande sur France 2. (1'45") | |
Les 60.000 postes dans l’Éducation nationale
Le candidat PS à la présidentielle en a aussi profité pour chiffrer sa proposition de création de 60.000 postes dans l’Éducation nationale : 2,5 milliards d’euros sur cinq ans. Un chiffre qu’il a comparé aux "75 milliards d’euros de cadeaux fiscaux" sous la présidence de Nicolas Sarkozy.
Mais la réaction de la majorité n’a pas traîné. Luc Chatel, ministre de l’Education, a assuré que François Hollande "naviguait entre mensonge et incompétence" sur cette proposition.
Mais la réaction de la majorité n’a pas traîné. Luc Chatel, ministre de l’Education, a assuré que François Hollande "naviguait entre mensonge et incompétence" sur cette proposition.
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